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2024... ET ENCORE CHARLES TRENET !
Bien sûr, si l'âme du poète s'est envolée... comme un ange de Cocteau, il nous laisse néanmoins une oeuvre impressionnante et variée : près de 1000 chansons, des films, une poignée de romans, des peintures, une vie longue, riche, passionnée et passionnante, qui a épousé le 20ème siècle ...
Il nous lègue, surtout, une véritable philosophie du bonheur.
Inventeur de la chanson moderne, c'est lui qui a introduit le swing et la poésie. Charles Trenet, c'est le poète de la jeunesse, du bonheur, de la joie de vivre... et pourtant, derrière cette fantaisie pétillante et ce masque de Pierrot illuminé, l'homme avait choisi de dissimuler ses gouffres intimes sous le vernis d'une certaine légèreté. Ainsi, plus qu'aucun autre, le Fou Chantant chanta la mort, la solitude, la tristesse, le chagrin ou l'abandon.Où serait le prix de la joie si nous ne la perdions jamais, écrivit-il.
Alors, si votre coeur fait boum, inscrivez-vous, puis participez, réagissez. Avec nos articles thématiques, nous explorons les multiples facettes de Charles Trenet, un Roi Soleil de la chanson française qu'on croit connaître mais nous réservera encore bien des surprises.
AU PALAIS DES CONGRES EN 1993
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UN NOUVEAU CD SURPRENANT CHEZ FRÉMEAUX & ASSOCIÉS
Par Elisabeth Duncker
Pour les amateurs de Trenet, ce CD est absolument un « must », d’autant qu’on y retrouve des enregistrements qui, jusqu’ici n’ont jamais fait l’objet d’aucun autre document sonore.
Ce CD comporte les titres suivants :
1. Dis-moi quel est ton nom – 2. Narbonne mon amie – 3. Une noix – 4. & 5. La folle complainte – 6. L’héritage infernal – 7. Kangourou – 8. La route enchantée – 9. Que reste-t-il de nos amours – 10. Mam’zelle Clio – 11. Je chante – 12. Y a d’la joie – 13. En attendant ma belle – 14. La java du diable – 15. Où sont-ils donc – 16. Les coupeurs de bois – 17. J’ai mordu dans le fruit - 18. Bonsoir jolie madame – 19. Le piano de la plage – 20. Dans les pharmacies – 21. Orphée – 22. Le jardin extraordinaire – 23. Qu’est devenue la Madelon ?
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par Charles Trenet et Cabu
édition établie par Vincent Lisita, sous la direction de Jean-Paul Liégeois
Editions Robert Laffont
Charles Trenet semble en perpétuelle ébullition créatrice ; son inspiration désarmante, en ce qui concerne ses chansons, est désormais célèbre ! En revanche, on connaît moins les nombreux textes qu'il a confiés, tout au long de sa vie, à différents médias.
Les plus anciens datent de son adolescence.
À Perpignan, sous l'aile de son mentor Albert Bausil, Charles Trenet construit sa culture, aiguise sa capacité d'observation, nourrit déjà la nostalgie de son enfance narbonnaise et publie ses premiers textes dans le fameux hebdomadaire, Le Coq catalan. Il s'agit de reportages, de contes et de poèmes, corpus providentiel qui permet de découvrir la genèse de son style comme de sa mythologie.
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par Jacques Canetti
Jacques Canetti (1909 – 1997), impresario et «découvreur de vedettes», spécialiste de l'«auteur-compositeur-interprète», débute sa carrière comme directeur artistique chez la maison de disques Polydor. Il organise des émissions de jazz-hot sur le Poste Parisien.
En mai 1935, Marcel Bleustein-Blanchet (1906 – 1996), directeur de Publicis, rachète Radio LL et obtient une concession publicitaire pour cette station qui devient Radio-Cité, où Jacques Canetti devient le responsable des programmes. Il y crée les réclames chantées et les émissions parrainées de grandes marques. Le cruel «crochet radiophonique» Monsavon obtient un grand succès. «Le Micro de la Redoute» et «Le Music-hall des Jeunes» réuniront les plus grandes vedettes de l'époque.
Son émission «Le Music-Hall des Jeunes» où il fait voter les auditeurs, constitue un banc d'essai pour de jeunes artistes professionnels, cinq par semaine. La demande est dix fois plus forte. Canetti se rend compte des services qu'ils peuvent rendre à des inconnus pleins de talent et même à la profession toute entière, tant il est difficile de se créer ne fût-ce qu'une petite célébrité. Radio-Cité ouvre des portes aux meilleurs. Il contribue à faire connaître Lucienne Delyle, Edith Piaf et Charles Trenet.
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OU TRENET POUR L'HISTOIRE
par Elisabeth Duncker
En 1999, ce n'était pourtant pas la première fois que Charles Trenet se produisait à la salle Pleyel.
En 1947 déjà, même si aucun « biographe » n'en fait état, il y donna un récital les 22 et 23 novembre, et cela quelques jours avant la série de concerts où il se produisit au Théâtre de l'Etoile. Enfin, l'artiste fit encore une prestation le 21 janvier 1951, avec Albert Lasry au piano.
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par Elisabeth Duncker
Si dans les nombreuses biographies parues sur Charles Trenet , on fait état de ses décorations de la Légion d’Honneur, trop souvent on ignore les autres
récompenses qu’il a reçues au cours de sa longue vie. Nous essayerons ici de combler cette lacune.
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AU PALAIS DES CONGRES
OCTOBRE - NOVEMBRE 1993
par Elisabeth Duncker
Avant de commencer au Palais des Congrès une série de seize représentations, s’échelonnant sur quatre semaines, Charles rôda son tour de chant dans quelques villes de France : à Nanterre, le 25 juin, où il adapta une tenue de scène au goût du jour : costume marine, polo et mocassins blancs, avec toujours l’œillet rouge sur le revers, à Sauve dans le Gard, le 8 août, pour le Festival de la Chanson Française, à Ivry, le 17 octobre, pour la clôture du 7ème Festival de Marne, puis en juillet à Québec, pour le Festival de l’Eté, et le 7 septembre à Bruxelles, au Cirque Royal, pour le Festival Chanson du Botanique.
Au stand dans le hall du Palais étaient exposés disques, briquets, T-shirts, insignes à l’emblème du Fou-chantant et son mannequin en cire prêté par le musée Grévin.
Pour ce récital, peut-être l’aurait-on imaginé cette fois avec un grand orchestre de jazz, celui de Michel Legrand ou de Claude Bolling par exemple, mais, préférant la sobriété, il resterait fidèle à ses trois instrumentistes habituels : Roger Pouly, Christian Rémy aux deux pianos et Alphonse Masselier à la contrebasse.
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par Vincent Lisita
Beau-père de Charles Trenet, Benno Vigny, de son vrai nom Benoît Philippe Weinfeld (Commercy 1889 – Munich, 1965), est connu comme scénariste et réalisateur, mais il est également auteur et illustrateur.
On lui doit Leurs « Silhouettes », un ensemble de douze cartes postales satiriques consacré aux protagonistes de la Grande Guerre (1914). En 1927, il publie à Berlin les romans Amy Jolly : die frau aus Marrakesch (que Joseph von Sternberg adapte au cinéma sous le titre Morocco en 1930) et Nell John. Il est à la fois auteur et illustrateur de Mesure pour mesure (1944). Enfin, il illustre plusieurs ouvrages : Sigma de Paul Duplessis de Pouzilhac (1922), La Maison du Chat-qui-pelote, nouvelle extraite de Scènes de la vie privée d'Honoré de Balzac (1945), Terre des hommes d'Antoine de Saint-Exupéry (1946) puis Colas Breugnon de Romain Rolland (1947).
Il publie La Panthère à la fin de l'année 1925, dans le numéro 26 de Septimanie — une revue d'art et de littérature créée par Paul Duplessis de Pouzilhac et publiée à Narbonne de 1923 jusqu'à 1940 —, qu'il agrémente d'un bois gravé.
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LE 19 MAI 1993>
Par Elisabeth Duncker
Quatre-vingts printemps ! Et une pêche d’enfer ! Certes, il devait avoir un élixir de jouvence et être fier d’avoir atteint cet âge-là en si bon état. N’empêche que la vieillesse lui pesait aussi quelquefois, même si souvent il en plaisantait, comme on plaisanterait d’une infirmité pour s’en excuser ou pour se donner du courage.
Ainsi, en 1974, il déclara au micro de RTL: “J’ai soixante-et-un ans, la majorité absolue.” Et en 1978, en ayant alors soixante-cinq: “En photo je suis maintenant mieux de dos que de face...”
Lui qui à trente ans se trouvait déjà vieux, publia à cinquante-deux ans ces émouvants couplets:
Vous qui me quittez
Comme à la fin d’un bel été...
Vous qui savez bien
Que désormais plus aucun lien
Aucun aveu, serment, folle promesse
Ne rendront mon cœur triste ou joyeux
C’est à vous, à vous jeunesse
Que je dis adieu...
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Extrait de "Y A D'LA JOIE" n° 81
par Jean Séraphin
CHARLES TRENET À AIX-EN-PROVENCE les 21 et 22 février 1964
TRENET AU PUBLIC AIXOIS : « VOUS M’ENLEVEZ UN POIDS ! »
« Le Provençal Dimanche» du 23 février 1964 :
par Raymond GIMEL
« Fleur bleue », « Y a d’la joie », « La mer »…
Costume bleu marine très classique, œillet rouge fiché en boutonnière, cheveux d’or ondulant comme les blés, l’œil en bille d’agate et le sourire imitant celui de ses dessins : allant d’une oreille à l’autre, Charles Trenet, longuement, interminablement acclamé, rappelé, venait de reprendre, pour terminer son récital par un feu de joie, ses chansons de vingt ans, ses chansons de toujours.
Nous le retrouvions tel qu’ à nos seize ans. Seuls manquaient le petit chapeau gris, l’index dressé, et le roulis d’un pied sur l’autre…
Les magnétophones des radios périphériques faisaient vrombir leurs petits moteurs au promenoir. De leur foudre, les flashes des photographes transformaient en petit enfer, capitonné de rouge, la salle très gentiment bourgeoise du Théâtre d’Aix-en-Provence.
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Dernier commentaire par: Micka
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Un jour comme aujourd'hui...
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