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par Charles Trenet et Cabu
édition établie par Vincent Lisita, sous la direction de Jean-Paul Liégeois
Editions Robert Laffont
Charles Trenet semble en perpétuelle ébullition créatrice ; son inspiration désarmante, en ce qui concerne ses chansons, est désormais célèbre ! En revanche, on connaît moins les nombreux textes qu'il a confiés, tout au long de sa vie, à différents médias.
Les plus anciens datent de son adolescence.
À Perpignan, sous l'aile de son mentor Albert Bausil, Charles Trenet construit sa culture, aiguise sa capacité d'observation, nourrit déjà la nostalgie de son enfance narbonnaise et publie ses premiers textes dans le fameux hebdomadaire, Le Coq catalan. Il s'agit de reportages, de contes et de poèmes, corpus providentiel qui permet de découvrir la genèse de son style comme de sa mythologie.
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par Vincent Lisita
Beau-père de Charles Trenet, Benno Vigny, de son vrai nom Benoît Philippe Weinfeld (Commercy 1889 – Munich, 1965), est connu comme scénariste et réalisateur, mais il est également auteur et illustrateur.
On lui doit Leurs « Silhouettes », un ensemble de douze cartes postales satiriques consacré aux protagonistes de la Grande Guerre (1914). En 1927, il publie à Berlin les romans Amy Jolly : die frau aus Marrakesch (que Joseph von Sternberg adapte au cinéma sous le titre Morocco en 1930) et Nell John. Il est à la fois auteur et illustrateur de Mesure pour mesure (1944). Enfin, il illustre plusieurs ouvrages : Sigma de Paul Duplessis de Pouzilhac (1922), La Maison du Chat-qui-pelote, nouvelle extraite de Scènes de la vie privée d'Honoré de Balzac (1945), Terre des hommes d'Antoine de Saint-Exupéry (1946) puis Colas Breugnon de Romain Rolland (1947).
Il publie La Panthère à la fin de l'année 1925, dans le numéro 26 de Septimanie — une revue d'art et de littérature créée par Paul Duplessis de Pouzilhac et publiée à Narbonne de 1923 jusqu'à 1940 —, qu'il agrémente d'un bois gravé.
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par Elisabeth Duncker
Albert Bausil fut l’ami des jeunes années de Charles Trenet.
Madame Caussat-Trenet souligne l’importance de cette amitié dans les souvenirs qu’elle a publiés : Ses jeunes années (Radio 50, 51 et chez Robert LAFFONT – 1978) :
On trouvait Charles plus souvent à l’imprimerie du Coq Catalanqu’en train de faire thèmes ou versions.
Son père se fâchait – il avait raison.
Mais quelle joie de voir un poème à soi s’étaler en beaux caractères en première page ! Cela ne valait-il pas toutes les semonces ?
Il y avait aussi les rôles à apprendre – Albert Bausil écrivait des revues – les répétitions et les soirs palpitants des « premières ».
Ces souvenirs sont chers à Charles. Si je les évoque aujourd’hui avec une indulgence souriante que j’étais loin de manifester à l’époque – moi aussi, je le grondais souvent – c’est que le recul des années, l’expérience de la vie et surtout la plus grande connaissance que j’ai du caractère de mon fils me font comprendre ce que représentaient pour lui alors, cette envolée première, cet élan poétique qu’un ami favorisait.
Cet ami est mort.
Charles a gardé son souvenir et ne passe jamais à Perpignan sans aller se recueillir sur sa tombe.
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Poème inédit de Charles Trenet
qu’il écrivit à 16 ans.
Extrait de « Radio 50 » - décembre 1950
Le Christ est né. Dans la crèche de mon enfance
C’est un enfant rose, en biscuit
Et sa mère, la Vierge (qui ressemble à la mienne)
Se tient près de Joseph.
…
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par Lucien J. Heldé
"Il veule me fere de la Cadémie.
Cela miret comme une bague a un cha !"
(Le Maréchal de Saxe, vers 1740)
Assez ! Ça fait trop longtemps que je ronge mon frein, que je ressasse mon indignation, que je rumine mon dépit, que je régurgite ma colère ! Oui, il y a un bail que, pour la première fois, cette ire chronique s'est manifestée, et belle lurette que j'aurais dû la soulager en aiguisant ma plume vengeresse pour déverser sur l'innocente blancheur d'une feuille de papier le torrent de noire bile qui m'étouffait ! Mais que voulez-vous ? l'être humain est ainsi fait qu'il préfère parfois cajoler ses ressentiments plutôt que les exprimer…
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par Nicolas Paquin (alias Charles Blondeau)
J’ai devant moi un petit bouquin précieux, rare même pour les Perpignanais qui ont je crois une rue pour se rappeler du talent d’Albert Bausil. Cette plaquette est celle d’un jeune poète qui y publie ses premiers poèmes, ses primes roses. Primeroses et Rimes roses est le premier recueil que publie le jeune Albert Bausil en mars 1905. Sous cette couverture mauve imprimée chez J. Payret, de Perpignan, le portrait en pied d’Albert, le chapeau légèrement incliné, précède cette citation :
« Ah, les premières fleurs, qu’elles sont parfumées!
Et qu’il bruit avec un murmure charmant
Le premier « oui » qui sort des lèvres bien aimées… »
Paul Verlaine
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par Ann Allnatt
Nous le savons bien tous, Charles Trenet vit toujours... dans ses chansons qui nous aident a vivre ou dans le site merveilleux du Portail des Amis. C'est peut-être un peu prétentieux de ma part, je crois avoir recu un petit coup de pouce de sa part, moi qui ne l'ai jamais vu en réalité ! Permettez-moi d'expliquer...
Je cherchais depuis longtemps un exemplaire de "Mes Jeunes Années", ce livre écrit par Charles et sa maman et cité par tous ses biographes. D'abord, j'avais placé une petite annonce chez amazon.com, où l'on peut offrir une certaine somme pour un livre, tout en précisant la condition. J'avais offert 50 dollars pour n'importe quelle condition. J'ai attendu des mois, mais rien...
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par Dominic Daussaint
Tout petit déjà, Charles Trenet écrit des poésies dans ses cahiers d'écolier. C'est un don inné qui s'éveille, le don du poète, le don de Dieu.
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