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UN NOUVEAU CD SURPRENANT CHEZ FRÉMEAUX & ASSOCIÉS
Par Elisabeth Duncker
Pour les amateurs de Trenet, ce CD est absolument un « must », d’autant qu’on y retrouve des enregistrements qui, jusqu’ici n’ont jamais fait l’objet d’aucun autre document sonore.
Ce CD comporte les titres suivants :
1. Dis-moi quel est ton nom – 2. Narbonne mon amie – 3. Une noix – 4. & 5. La folle complainte – 6. L’héritage infernal – 7. Kangourou – 8. La route enchantée – 9. Que reste-t-il de nos amours – 10. Mam’zelle Clio – 11. Je chante – 12. Y a d’la joie – 13. En attendant ma belle – 14. La java du diable – 15. Où sont-ils donc – 16. Les coupeurs de bois – 17. J’ai mordu dans le fruit - 18. Bonsoir jolie madame – 19. Le piano de la plage – 20. Dans les pharmacies – 21. Orphée – 22. Le jardin extraordinaire – 23. Qu’est devenue la Madelon ?
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OU TRENET POUR L'HISTOIRE
par Elisabeth Duncker
En 1999, ce n'était pourtant pas la première fois que Charles Trenet se produisait à la salle Pleyel.
En 1947 déjà, même si aucun « biographe » n'en fait état, il y donna un récital les 22 et 23 novembre, et cela quelques jours avant la série de concerts où il se produisit au Théâtre de l'Etoile. Enfin, l'artiste fit encore une prestation le 21 janvier 1951, avec Albert Lasry au piano.
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AU PALAIS DES CONGRES
OCTOBRE - NOVEMBRE 1993
par Elisabeth Duncker
Avant de commencer au Palais des Congrès une série de seize représentations, s’échelonnant sur quatre semaines, Charles rôda son tour de chant dans quelques villes de France : à Nanterre, le 25 juin, où il adapta une tenue de scène au goût du jour : costume marine, polo et mocassins blancs, avec toujours l’œillet rouge sur le revers, à Sauve dans le Gard, le 8 août, pour le Festival de la Chanson Française, à Ivry, le 17 octobre, pour la clôture du 7ème Festival de Marne, puis en juillet à Québec, pour le Festival de l’Eté, et le 7 septembre à Bruxelles, au Cirque Royal, pour le Festival Chanson du Botanique.
Au stand dans le hall du Palais étaient exposés disques, briquets, T-shirts, insignes à l’emblème du Fou-chantant et son mannequin en cire prêté par le musée Grévin.
Pour ce récital, peut-être l’aurait-on imaginé cette fois avec un grand orchestre de jazz, celui de Michel Legrand ou de Claude Bolling par exemple, mais, préférant la sobriété, il resterait fidèle à ses trois instrumentistes habituels : Roger Pouly, Christian Rémy aux deux pianos et Alphonse Masselier à la contrebasse.
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LE 19 MAI 1993>
Par Elisabeth Duncker
Quatre-vingts printemps ! Et une pêche d’enfer ! Certes, il devait avoir un élixir de jouvence et être fier d’avoir atteint cet âge-là en si bon état. N’empêche que la vieillesse lui pesait aussi quelquefois, même si souvent il en plaisantait, comme on plaisanterait d’une infirmité pour s’en excuser ou pour se donner du courage.
Ainsi, en 1974, il déclara au micro de RTL: “J’ai soixante-et-un ans, la majorité absolue.” Et en 1978, en ayant alors soixante-cinq: “En photo je suis maintenant mieux de dos que de face...”
Lui qui à trente ans se trouvait déjà vieux, publia à cinquante-deux ans ces émouvants couplets:
Vous qui me quittez
Comme à la fin d’un bel été...
Vous qui savez bien
Que désormais plus aucun lien
Aucun aveu, serment, folle promesse
Ne rendront mon cœur triste ou joyeux
C’est à vous, à vous jeunesse
Que je dis adieu...
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Extrait de "Y A D'LA JOIE" n° 81
par Jean Séraphin
CHARLES TRENET À AIX-EN-PROVENCE les 21 et 22 février 1964
TRENET AU PUBLIC AIXOIS : « VOUS M’ENLEVEZ UN POIDS ! »
« Le Provençal Dimanche» du 23 février 1964 :
par Raymond GIMEL
« Fleur bleue », « Y a d’la joie », « La mer »…
Costume bleu marine très classique, œillet rouge fiché en boutonnière, cheveux d’or ondulant comme les blés, l’œil en bille d’agate et le sourire imitant celui de ses dessins : allant d’une oreille à l’autre, Charles Trenet, longuement, interminablement acclamé, rappelé, venait de reprendre, pour terminer son récital par un feu de joie, ses chansons de vingt ans, ses chansons de toujours.
Nous le retrouvions tel qu’ à nos seize ans. Seuls manquaient le petit chapeau gris, l’index dressé, et le roulis d’un pied sur l’autre…
Les magnétophones des radios périphériques faisaient vrombir leurs petits moteurs au promenoir. De leur foudre, les flashes des photographes transformaient en petit enfer, capitonné de rouge, la salle très gentiment bourgeoise du Théâtre d’Aix-en-Provence.
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par Elisabeth Duncker
En 1989, après avoir donné quelques concerts en France, les 30 et 31 janvier au Havre, le 4 février à Grenoble, le 28 février à la Cigale à Paris, le 1er mars, Lionel Jospin, alors ministre de l'Education nationale, lui remit les Palmes Académiques. Au sortir de la cérémonie, France Inter diffusait ce court entretien:
- Charles Trenet, vous êtes heureux ?
- Je suis très heureux et même très honoré. . .
- Quand est-ce qu'on vous revoit chanter ? Avec votre succès de cet hiver, j'imagine que vous allez recommencer. . . ?
- Il est question que je passe au Palais des Congrès à la rentrée, au mois d'octobre. Il y aura des nouvelles chansons. Il y aura surtout des chansons que j'ai enregistrées en disque (NDLA : ce qui était complètement faux, il n'avait plus rien enregistré depuis 1985 et son prochain album ne paraîtrait que trois ans plus tard chez WEA, tandis qu'au Palais des Congrès il ne présenterait qu'une seule nouveauté: L'ami des lendemains).
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par Elisabeth Duncker
Le 9 mai 2008 nous quittait Pascal Sevran, l'ardent défenseur de la chanson française et présentateur de notamment "La Chance aux chansons". Il a animé aussi Laissez passer la chanson (1983), Sevran en chantant (1996), Surprise Party (1997-1999), Chanter la vie (2001-2007) et Entrée d'artistes (2004-2007).
Né le 16 octobre 1945 à Paris dans le quartier de la Bastille, il s'appelait Jouhaud et il venait d'avoir 18 ans (comme dans la chanson qu'il a écrite pour Dalida) quand il a décidé de changer de nom. Il a choisi ce nom de ville en feuilletant un annuaire. Pascal Sevran, il est resté quand, après quelques 45 tours oubliés, il est devenu auteur de chansons, journaliste et écrivain. Lui qui a appris à aimer la chanson en écoutant sa mère fredonner et en écoutant Radio Luxembourg entre 9 et 13 ans, a conquis aussi le marché du disque : deux albums, et des galas en France et en Belgique.
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DVD
CHARLES TRENET, LA VIE QUI VA (2006) 2 DVD : Bon Anniversaire (récital à l'Opéra Bastille en 1993)
Itinéraire d'un Fou Chantant (Documentaire)
EMI Music Marketing
DVD 1 "Bon Anniversaire" :
Revoir Pars / Les chiens loups / Kangourou / Le revenant / Au bal de la nuit / J'ai ta main / La famille musicienne / Douce France / Boum / Que reste-t-il de nos amours ? / Mam'zelle clio / Il pleut dans ma chambre / L'âme des poètes / C'est un jardin extraordinaire / Le soleil et la lune / Mes jeunes années / La mer / Y'a d'la joie
DVD 2 "Itinéraire d'un Fou Chantant :
Interview de Charles Aznavour / A la porte du garage / Route nationale 7 / Moi, j'aime le music hall / Les relations mondaines / Boum / Que reste-t-il de nos amours ? / L'âme des poètes / Narbonne mon amie / Le Jardinier qui boite / Vous êtes jolie / Tout est au duc / Débit de l'eau, débit de lait / La tarentelle de Caruso / Beyond the sea / Douce France / Le soleil et la lune / Le jardin extraordinaire / La route enchantée / Y'a d'la joie / Moi j'aime le music-hall / Papa pique et maman coud / La vie qui va / Il y avait des arbres / Dis moi quel est ton nom ? / Dors petit frère / La folle complainte / Les enfants s'ennuient le dimanche / Vous oubliez votre cheval / Fidèle / Fleur bleue / Il pleut dans ma chambre /
Mes jeunes années / La romance de Paris / Y'a d'la joie / Remise de la Légion d'Honneur.
TRENET PAR TRENET : 1913 - 2013, EDITION ANNIVERSAIRE (2014)
DVD + 1 CD AUDIO
LMLR - Réalisation : Jacques Pessis
SYNOPSIS :
Issu de nombreuses interviews réalisées pour la télévision et spécialement sélectionnées par Jacques Pessis, incluant des interprétations par Trenet de la plupart de ses plus grands titres, à la fois intimiste et passionnant, ce documentaire s’adresse à tous ceux qui souhaitent mieux connaitre cet immense artiste et savourer à nouveau ses chansons inoubliables. Sa vie, son oeuvre, ses passions et ses confidences, tout est dit dans ce superbe document où Trenet se raconte lui-même, avec pudeur mais aussi sincérité et, très souvent, avec émotion.
CD AUDIO :
Revoir Paris / Je chante / Y'a d'la joie / Le soleil et la lune / Que reste-t-il de nos amours ? / Douce France / En avril à Paris / Débit de l'eau, débit de lait / Boum ! / Mes jeunes années / La mer / Le jardin extraordinaire / La vie qui va / La route enchantée / Route nationale 7 / Le piano de la plage / C'était, c'était, c'était / Quelque part... deux amants / Le soleil a des rayons de pluie / A la porte du garage / Mon vieil atlantique / L'âme des poètes / La romance de Paris / Moi, j'aime le music-hall.
"JE CHANTE" (1938)
GAUMONT - Réal. : Christian Stengel
SYNOPSIS :
La passion du jeu a conduit le directeur d'un collège de jeunes filles à la ruine.
Domestiques, professeurs et fournisseurs réclament leur dû quand Charles, le neveu du directeur, arrive. La débordante joie de vivre de ce garçon et ses chansons suffisent à apaiser les plus mécontents. Mais cela ne dure qu'un temps, car les difficultés affluent de plus belle et Charles devra mettre en oeuvre toute sa malice pour tirer le collège de ce mauvais pas.
DISTRIBUTION :
Charles Trenet : Charles
Félix Oudart : Roy de la Barre
Jean Tissier : l'éditeur
Jacques Berger
Margo Lion : Mathilde
Claire Monis : Clarita
Alfred Adam : Adam
Yves Deniaud
Georges Bever : l'employé du gaz
Julien Carette : Julien Lorette
Hugues de Bagratide : le Danois
Micheline Presle
"LA CAVALCADE DES HEURES" (1943)
GAUMONT - Réal. :Yvan Noé
SYNOPSIS :
"Hora", déesse des heures, apparaît tout à tour dans une suite de sketches : à un explorateur perdu dans le désert, à Tramel, un petit bourgeois, qui cherche à s'évader de sa médiocrité, ensuite à une maman frivole qui délaisse son petit garçon, encore à un impénitent noceur, puis à un brave homme qui n'a plus un sou pour payer son restaurant, à un jeune sportif, à une vedette lasse de l'égoïsme de son public, à un condamné à mort enfin pour lequel elle arrive à fléchir le jugement dernier.
DISTRIBUTION :
Fernandel,
Charles Trenet,
Meg Lemonnier,
Gaby Morlay,
Fernand Charpin,
Félicien Tramel,
Jeanne Fusier-Gir,
Jean Chevrier,
Jules Ladoumègue,
Lucien Galas,
Félix Oudart,
Jean Daurand,
René Noël
"C'EST ARRIVE A 36 CHANDELLES" (1957)
RENE CHATEAU - Réal. : Henri Diamant-Berger
SYNOPSIS :
Ce film plein de chansons et d'humour nous fait revivre de la scène et des coulisses l'émission phare de la télévision française des Années 50, "36 Chandelles" de Jean Nohain. Un grand nombre de vedettes en pleine gloire dont Charles Trenet, Charles Aznavour, Georges Guétary, Juliette Gréco, Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, Philippe Clay, François Deguelt, les Blue Bell Girls du Lido et un Fernand Raynaud époustouflant sont les invités de cette prestigieuse émission.
DISTRIBUTION :
Jean Nohain
Paul Demange
Andrex
Cécile Aubry
Charles Aznavour
André Gabriello
Pierre Larquey
Odette Laure
Roger Pierre
Annette Poivre
Fernand Raynaud
Jean Richard
Jean-Marc Thibault
"BOUM SUR PARIS (1954)
LCJ EDITIONS - Réal. : Maurice de Canonge
SYNOPSIS :
Au début des années 1950, la populaire émission radiodiffusée « La Kermesse aux Étoiles », animée par le célèbre Jean Nohain, mêlant jeux de loterie et prestations de divers artistes, va être perturbée par les péripéties d’un homme et de sa fiancée cherchant à récupérer un dangereux flacon de parfum (explosif) qui a été malencontreusement mêlé aux lots à gagner…
DISTRIBUTION :
Jacques Pills : Jean Sestrières, le neveu du professeur
Aimé Barelli : lui-même, chantant et dirigeant son orchestre
Charles Boyer : lui-même, en vedette invitée
Martine Carol : elle-même, en vedette invitée
Gary Cooper : lui-même, en vedette invitée
Annie Cordy : elle-même
Nicole Courcel : elle-même, signant des autographes
Lucienne Delyle : elle-même, en chanteuse avec Aimé Barelli
Jacqueline François : elle-même
French Cancan du Moulin-Rouge
André Gabriello : lui-même
Juliette Gréco : elle-même
Christian-Jaque : lui-même, accompagnant Martine Carol
Philippe Lemaire : lui-même
Gina Lollobrigida : elle-même, en vedette invitée
Manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de bois, avec l'abbé Fernand Maillet
Jean Marais : lui-même, en vedette invitée
Philippe Mareuil : lui-même
Mick Micheyl : elle-même
Marcel Mouloudji : lui-même
Jean Nohain : lui-même, en présentateur de l'émission
Gisèle Pascal : elle-même
Gregory Peck : lui-même
Édith Piaf : elle-même
Rellys : lui-même, rencontrant Mick Micheyl
Line Renaud : elle-même
Charles Trenet : lui-même
COMPILATIONS
"36 ETOILES EN PLEIN JOUR" (2006)
Editions Montparnasse
PRESENTATION :
Précurseur avec son père Jean Nohain des grandes émissions de variété à la télévision, Dominique Nohain feuillette un album vivant de ses souvenirs dans un spectacle éblouissant de deux heures, réunissant 36 étoiles... en plein jour.
Elisabeth Duncker nous en parle : "Dominique NOHAIN fait les présentations. On voit notamment une Simone Signoret débutante, un jeune François Périer et un déjà très loufoque Raymond Devos. Entre autres, car il y a aussi Juliette Gréco, Maurice Chevalier, Sheila, Dalida, Thierry Le Luron, j’en passe et des meilleurs !
Bien sûr, il y a Charles Trenet, dans un jardin extraordinaire et en compagnie de la Marquise, Mme Breton, où il chante (en direct) « En Seine-et-Oise »-, ensuite dans ce même jardin, il y a Gilbert Bécaud qui interprète un titre inconnu : « Fanfan » (paroles Louis Amade – et datant de 1962, qui ne figure sur aucun disque de lui).
Charles réapparaît dans « Tambour battant »- une autre émission de Jean Nohain , où, installé sur le toit de sa maison natale à Narbonne, il chante, micro au poing, « Ah dis, ah dis ah ! bonjour ! »
"TELE-CHANSONS N°2" (2010)
LCJ EDITIONS
PRESENTATION :
Retrouvez le meilleur de la chanson des années 50 avec ce DVD qui réunit les plus grandes stars de l'époque.Tous les plus grands chanteurs venaient en effet à l'époque sur les plateaux de télévision pour enregistrer leur chanson dans ce qui étaient les premiers clips de l'histoire !
1- Charles Trenet - Moi j'aime le music-hall2- Renée Lebas - Amour Perdues 3- Gilbert Bécaud - Mes mains 4- Cora Vaucaire - Bal chez Temporel 5- Henri Genes - La Tantina du Burgos 6- Maria Candido - Si tu passes par là 7- Luc Barney - Le bal des casquettes 8- Colette Renard - Ah dis donc (comédie musical Irma la douce) 9- Francisco Grandey - Attention Thérésa 10- Lucette Raillat - La môme aux boutons 11- Rudy Hirigoyen - Les jardins de Grenade (Film : Le collège en folie) 12- Léo Noel - L'orgue des amoureux 13- Maria Remusa - Adieu 14- Jacques Brel - Quand on n'a que l'amour 15- Odette Laure - Ca tourne pas rond 16- Tino Rossi - Le bateau de Tahiti 17- Juliette Greco - Coin de rue 18- Francis Lemarque - Le petit Cordonnier 19- France Clery - Maoubé 20- Claude Robin - Avé Maria no morro 21- Lisette Jambel - Un p'tit peu d'argent 22- Jean-Claude Pascal - Ah ! si j'avais des sous 23- Rosalie Dubois - La dernière des javas 24- Raymond Girerd - Bien fait pour moi 25- Les Trois MENESTRELS
"TELE-CHANSONS N°5" (2010)
LCJ EDITIONS
PRESENTATION :
Retrouvez le meilleur de la chanson des années 50 avec ce DVD qui réunit les plus grandes stars de l'époque.Tous les plus grands chanteurs venaient en effet à l'époque sur les plateaux de télévision pour enregistrer leur chanson dans ce qui étaient les premiers clips de l'histoire !
1- Charles Trenet - Moi j'aime le music-hall2- Renée Lebas - Amour Perdues 3- Gilbert Bécaud - Mes mains 4- Cora Vaucaire - Bal chez Temporel 5- Henri Genes - La Tantina du Burgos 6- Maria Candido - Si tu passes par là 7- Luc Barney - Le bal des casquettes 8- Colette Renard - Ah dis donc (comédie musical Irma la douce) 9- Francisco Grandey - Attention Thérésa 10- Lucette Raillat - La môme aux boutons 11- Rudy Hirigoyen - Les jardins de Grenade (Film : Le collège en folie) 12- Léo Noel - L'orgue des amoureux 13- Maria Remusa - Adieu 14- Jacques Brel - Quand on n'a que l'amour 15- Odette Laure - Ca tourne pas rond 16- Tino Rossi - Le bateau de Tahiti 17- Juliette Greco - Coin de rue 18- Francis Lemarque - Le petit Cordonnier 19- France Clery - Maoubé 20- Claude Robin - Avé Maria no morro 21- Lisette Jambel - Un p'tit peu d'argent 22- Jean-Claude Pascal - Ah ! si j'avais des sous 23- Rosalie Dubois - La dernière des javas 24- Raymond Girerd - Bien fait pour moi 25- Les Trois MENESTRELS
"TELE-CHANSONS N°6" (2012)
LCJ EDITIONS
PRESENTATION :
Redécouvrez ici la "télé-chanson", ancêtre du scopitone lui même ancêtre du clip, née au milieu des années 50 ! 25 "télé-chansons" interprétées par les plus grandes étoiles de la variété française "fifties" ! Comme par magie, vos artistes préférés chantent, bougent, évoluent devant la caméra de Télé-Luxembourg qui, entre 1955 et 1960, a eu l'heureuse idée de capter quelques rares moments musicaux, permettant ainsi de les rendre à jamais immortels. 1. Line RENAUD : Ah, c'qu'on est bien 2. Charles TRENET : La java du Diable 3. Cora VAUCAIRE : Chanson tendre 4. Georges ULMER : Quelle soirée 5. Mathé ALTERY : Aime si tu veux 6. Jacques BREL : Heureux 7. Pauline JULIEN : A nos amours 8. Luis MARIANO : I love Paris 9. MIREILLE : Et voilà, voilà les hommes 10. Jeff LAWRENCE : Si j't'avais pas 11. Caroline CLERC : Les marionnettes 12. Trio RAISNER : Adieu beau rivage 13. Dany DAUBERSON : Un jour, tu verras 14. Joël HOLMES : Au quai du Point du Jour 15. Jacqueline NERO : Attention à ton coeur 16. Francis LEMARQUE : Une rose rouge 17. Yvette GIRAUD : D'autres temps, d'autres gens 18. Gilbert BECAUD : Laissez faire, laissez dire 19. Catherine SAUVAGE : Sorabaya Johnny 20. Jean-Pierre MOTTIER : J'aime autant 21. Annie CORDY : La petite rouquine du vieux Brooklyn 22. Jean-Paul VIGNON : C'est l'automne 23. Lucette RAILLAT : Au niveau des pâquerettes 24. René-Louis LAFFORGUE : Ca c'est chouette 25. Claude LUTER : Le blues de la fin"
"CHARLES TRENET, 25 SUCCES"
Studio ISIS
PRESENTATION :
01 - La Mer, 02 - A La Porte du Garage, 03 - Le Jardin Extraordinaire, 04 - Moi J'Aime le Music-Hall, 05 - La Sardane, 06 - La Polka du Roi, 07 - Les Relations Mondaines, 08 - En Seine et Oise, 09 - Nationale 7, 10 - Papa Pique et Maman Coud, 11 - Le Soleil et La Lune, 12 - Boum ! 13 - Mes Jeunes Années, 14 - Fleur Bleue, 15 - Il Pleut Dans Ma Chambre, 16 - Vous êtes Jolie, 17 - Que Reste-T-il de Nos Amours, 18 - L'Ame des Poetes, 19 - Douce France, 20 - La Romance de Paris, 21 - La Route Enchantee, 22 - La Vie Qui va, 23 - Je Chante, 24 - Y'a de la Joie ! 25 - Generique de Fin.
"CHANTEURS DE TOUJOURS - VOL 1 & 2"
EDITIONS MONTPARNASSE
PRESENTATION :
En 60 chansons cultes et 3h20, ce « double DVD hommage », véritable anthologie de la chanson française, nous fait retrouver ou découvrir les plus grands airs et les plus grands interprètes de la Chanson Française des années 50 et 60.
Volume 1
Colette Renard - Ça c’est de la musique
Gilbert Bécaud - Pot pourri : Viens - Mes mains - Laissez faire laissez dire - Quand tu danses
Line Renaud - Ma petite folie
Jacques Brel - Ne me quitte pas
Bourvil - La ballade irlandaise
René-Louis Lafforgue - Julie la rousse
Guy Béart et Brigitte Bardot - C’est vous
Dario Moreno - Si tu vas a Rio
Les Frères Jacques - Le p’tit bout de la queue du chat
Charles Trenet - La mer
Dalida - Bambino
Mouloudji - Un jour tu verras
Jeanne Moreau - Le tourbillon
Les Compagnons de la chanson - Mes jeunes années
Francis Lemarque - Marjolaine
Georges Brassens - Chanson pour l’Auvergnat
Jacqueline François - Les lavandières du Portugal
Yves Montand - Le carosse
Jean Sablon Le petit chemin
Barbara La rue Quincampois
Serge Reggiani - Le petit garçon
Michel Simon - Mémère
Philippe Clay - Le danseur de Charleston
Guy Béart - L’eau vive
Juliette Gréco - Si tu t’imagines
Volume 2
Jean Ferrat - La montagne
Jacqueline Boyer - Tom Pilibi
Marcel Amont - Le Mexicain
Colette Renard - Irma la douce
Jacques Brel - La valse à mille temps
Fernand Sardou - Aujourd’hui peut être ?
Isabelle Aubret - Deux enfants au soleil
Gilbert Bécaud - Le jour où la pluie viendra
Arletty - Mon homme
Gaston Ouvrard - Je ne suis pas bien portant
Georges Brassens - Les copains d’abord
Juliette Gréco - Les feuilles mortes
Bourvil - Salade de fruits
Giani Esposito - Les clowns
Charles Trenet - Le jardin extraordinaire
Barbara - Nantes
Enrico Macias - Les gens du Nord
Dario Moreno - Quand elle danse
Edith Piaf - La vie en rose
Les Frères Jacques - La truite de Schubert
Sacha Distel - Des pommes, des poires et des scoubidous
André Claveau - Domino
Jacqueline Dulac - Les roses blanches
Léo Ferré - C’est extra
François Deguelt - Je tire ma révérence
C’est vous
Bonus volume 1 : « Les chansons de Paris » 1ère partie
Mick Micheyl - Un gamin de Paris
Francis Linel - Paris je t’aime
Patachou - Rue Lepic
Léo Ferré - Paname
Renée Lebas - Sous les ponts de Paris
Bonus volume 2 : « Les chansons de Paris » 2ème partie
Jacqueline François - Mademoiselle de Paris
Jean-Claude Pascal - Revoir Paris
Catherine Sauvage - Paris canaille
Cora Vaucaire - La complainte de la butte
Yves Montand - A Paris
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Par Elisabeth Duncker
Le 19 février 2001 Serge Hureau, à l’antenne de France Inter, proclamait que ‘’Charles avait toujours eu du mal.’’
Avait-il du mal ? Pas tant que ça.
D’abord, le 13 janvier 1988 il fut l’un des invités au Grand Echiquier de Jacques Chancel, en public et en direct sur Antenne 2, et consacré à Shirley Bassey (qui, dans les années soixante, fit fureur avec la chanson générique du film "Goldfinger", restée sa chanson fétiche). Charles y interpréta, accompagné au piano par cet incomparable musicien qu’est Michel Legrand : Coin de rue, J’ai ta main et Que reste-t-il de nos amours, soulevant des éclats de rire avec :
Un petit village, un vieux clocher,
Un paysage, Shirley Bassey…
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A "L'Ecole des Vedettes", le 13 juin 1959
En 1959, la Radiodiffusion-télévision française n'est pas encore l'ORTF et s'affiche encore avec son célèbre logo RTF "atome". C'est l'année qui connait le lancement du célèbre magazine "Cinq Colonnes à la Une" et, pour la première fois, un hélicoptère est utilisé pour retransmettre les images du "Tour de France". Il faut émettre pendant 55 heures par semaine pour satisfaire les spectateurs assis devant les 1.406.240 récepteurs en France. La Maison de la Radio commence à s'édifier. Il n'y a qu'une seule chaîne mais on parle déjà d'une seconde chaîne et, déjà, on se permet de rêver à la couleur…
Charles Trenet, lui, revient du Japon et fait sa rentrée à la télévision dans "L'Ecole des Vedettes". Cette émission, animée par Aimée Mortimer(*) de 1956 à l'été 1963, présentait un artiste confirmé lequel parrainait une jeune vedette "en devenir". C'est ainsi que, l'année suivante, cette émission verra la toute première apparition de Johnny Hallyday, parrainé par Line Renaud. Mais revenons en 1959 et à Charles Trenet. . .
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GALA MUMM AU THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES , LE 26 SEPTEMBRE 1987
par Elisabeth Duncker
DES ANNÉES DE SILENCE… ?
Charles semblait vouloir tenir parole en ne se produisant plus à Paris.
Cependant il ne resterait pas inactif, paraissant d'abord le 15 août 1981 sur A2, dans le magazine de Jacques Ertaud : «Bonjour bonsoir la nuit», qui passait en direct tard dans la soirée et pour lequel il créa quelques vers, restés inédits (1*). Puis, début septembre, il faisait une seconde partie au Festival Mondial de la Chanson française à Juan-les-Pins.
En décembre 1982 il réapparut à l'antenne de TF1, pour «Le Grand Studio» de Michel Legrand, et auparavant, en septembre de cette année, fut tourné dans sa propriété «Le Domaine des Esprits» à Aix-en-Provence, «Témoins», un vidéo-livre de Danièle Delorme, avec un entretien conduit par Pierre Bouteiller.
Nommé en août 1982 Chevalier de la Légion d'Honneur, il commettrait ensuite l'erreur de se présenter à l'Académie française. Bien entendu, il fut recalé.
Dans son ouvrage volumineux, «Monsieur Trenet» (Lieu Commun – 1993), Richard Cannavo y consacre près de 50 pages. Je n'en ferai pas autant. Aussi fais-je grâce au lecteur des nombreux commentaires parus dans la presse à ce sujet.
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... OU, LA CHANSON PERPETUELLE
par Elisabeth Duncker
CHARLES TRENET REVIENDRA UNE SEULE FOIS SUR SCÈNE POUR JEAN-LOUIS BARRAULT…
C'est ce qu'annonçait Jacqueline Cartier le 21 avril 1981 dans "France-Soir".
Non, il ne veut plus chanter en public, mais il fera une exception le 29 juin au Théâtre du Rond-Point, pour l'inauguration d'une "saison en chansons", où il sera présent en spectateur. Et il rompra alors son serment pour venir nous chanter en chair et en os et en yeux bleus une chanson. Ou deux.
Juste deux jours avant, son pianiste Christian Rémy avait été victime d'un accident d'automobile. Cela s'était passé à un carrefour, à trois heures du matin, deux bonnes femmes n'ayant pas respecté le feu rouge, lui étaient rentrées dedans. Elles étaient dans un état bien plus pitoyable que lui qui avait la chance d'avoir bouclé sa ceinture.
N'empêche qu'il avait reçu les éclats de verre du pare-brise en plein visage. Il était à l'Hôtel Dieu, avait l'œil touché et avait été opéré. Lalue le remplacerait…
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Par Elisabeth Duncker.
On prétend qu’après le décès de sa maman, en décembre 1979, Charles, pendant un ou deux ans, se cloîtra, ne voyant plus personne, n’écrivant plus, ne composant plus.
Rien n’est moins vrai : déjà, le 17 avril 1980, il se produisait en RECITAL A LIEGE (Belgique) et on le voyait régulièrement à la télévision. En plus, il préparait un nouvel album pour CBS avec douze chansons fraîchement écrites.
« ICI PARIS » : LA SORTIE DU TUNNEL
Dans son numéro 1828 du 17 juillet 1980, « Ici Paris » publiait ces lignes signées Mathieu Blanchard qui, cependant, devait tout ignorer du récital en Belgique en avril de cette même année :
C’est enfin la sortie du tunnel. Après six mois d’isolement et de tristesse, Charles Trenet redevient le « Fou chantant ». Depuis six longs mois, très affecté par la mort de sa mère, le célèbre chanteur avait préféré cacher son chagrin.
Dès le mois de septembre (sic), il entrera en studio pour enregistrer douze titres. Le disque s’intitulera « Morceaux choisis » (re-sic).
A la recherche de souvenirs dans sa maison natale près de la gare de Perpignan (re-re-sic ! Charles est né à Narbonne…), il vient de passer de longues journées à revivre sa jeunesse et son enfance. Dans ce décor familier, qui lui a inspiré des œuvres admirables, il a tout remis en ordre depuis la mort de sa mère.
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RÉCITAL À L’OLYMPIA - du 9 avril au 7 mai 1975
par Elisabeth Duncker
« MES ADIEUX AU MUSIC-HALL ME PRENDRONT 3 ANS »
Ses adieux à la scène, oui, parlons-en.
Déjà en 1972 il avait dit à Jacques Chancel dans un «Grand Echiquier» :
“Je ne dirai jamais adieu. D’ailleurs, je pense que ce n’est pas à l’artiste de dire adieu ; c’est le public qui dit adieu à l’artiste”.
A la question de Jacqueline Cartier de « France-Soir », en mars 1975: “Entre nous, Charles, ce seront de vrais adieux ?”, il répondit, catégorique: “Absolument. Mais le temps de les faire partout où je suis passé, cela me prendra bien trois ans !”
Et, à la veille de sa rentrée à l’Olympia, il déclara à Jacques Ourévitch d’Europe 1 : “Très franchement je me retire de la scène de Paris (puisque Paris est sur Seine) et je ne pense pas avoir l’occasion d’y revenir. Au mois de mai je vais avoir soixante-deux ans. Si je reviens dans quatre ans, songez à l’âge que j’aurai! Je n’aurai peut-être pas le souffle pour chanter les chansons que j’aime chanter maintenant. Alors je pense qu’il vaut mieux terminer en forme.”
- Et si, dans quelques années, vous avez encore le souffle?
“Je ne crois pas tellement au succès d’estime. Moi je veux le gagner, ce succès. Je veux que ça se passe bien et que les gens me jugent par ce que je fais et non pas par ce que j’ai fait.”
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par Léo Chauliac
paru dans Radio Luxembourg 55 Almanach magazine, p. 104-105
Ce texte nous est gentiment transmis par Vincent Lisita, auteur de Trenet méconnu , aux Échappés.. Un ouvrage à recommander !
Un bon garçon de journaliste me disait un jour :
- Vous, dans votre coin, vous êtes bien tranquille !
- Ça alors !
Voici, pour l'édification de tous les journalistes en général, quelques-unes des tâches qui incombent au pianiste pendant une émission publique : guetter le moindre signe du réalisateur, être prêt à démarrer sur un clin d'œil, donner discrètement le ton avant le morceau, avoir un œil en coulisses pour s'assurer que le machiniste de service descendra le rideau au bon moment, rattraper sans en donner l'apparence les écarts de rythme de certains chanteurs brouillés avec la mesure, prendre l'air un peu idiot quand i1 plaît à la vedette de faire rire l'auditoire à vos dépens, ranger toujours soigneusement la musique pour la retrouver immédiatement le lendemain ... j'en passe et de plus désagréables.
En général, comme disait un vieux du métier qui avait fait le caf' conc' et l'accompagnement du cinéma muet, le pianiste est là pour se faire copieusement « enguirlander ».
Quelque chose ne va pas, le public boude ? Ne cherchez pas : c'est le pianiste ! Même s'il n'y a pas de public, c'est toujours le pianiste.
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ou LE TRIOMPHE DE LA QUALITÉ
Par Elisabeth Duncker
L’OLYMPIA, UN GARAGE ?
« L’Olympia, c’est un garage », avait proclamé Charles dans une interview avec Christian Brincourt (voir « CHARLES TRENET À GABARRET).
N’empêche qu’il s’y produisit en 1971, événement qui ferait couler beaucoup d’encre.
Et voici ce que Richard Cannavo affirma dans ses nombreuses éditions sur Trenet :
Apres une longue, une interminable absence (sic), Trenet revient lancer un formidable défi à tout le métier et au public. Comme l’écrit Antoine Colletta dans le « Journal du dimanche » du 2 mai 1971 :
A 58 ans, Charles Trenet va tenter le plus fantastique come-back de l’histoire du music-hall, après quinze ans d’absence(re-sic), il va faire sa rentrée à l’Olympia. Un véritable one-man show, avec tout le courage et tous les risques que cela comporte…
Et Guy Silva dans « L’Humanité » du 10 mai 1971, de gaffer à son tour :
On avait placé Charles Trenet sur un piédestal de super champion de la chanson. Lui avait une folle envie d’en descendre 14 années après son dernier passage sur une scène parisienne…(re-re-sic).
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Par Elisabeth Duncker
Pour ses trente ans de chansons, même s’il avait un peu triché sur les dates (c’était trente-six ans de chansons et non pas trente), Charles se produisit tous les jours, sauf le dimanche et le lundi, à 18h30 au Théâtre de la Ville (jadis le Théâtre Sarah Bernhardt), du mardi 1er avril au samedi 3 mai 1969. avec un tour de chant d’environ une heure.
Habillé de marron clair, ayant renoncé provisoirement au complet bleu traditionnel, et accompagné par deux pianos que tenaient Freddy Lienhart et Claude Trenet, avec, en plus, orgue, guitare et contrebasse, il chanta vingt chansons : Rachel dans ta maison, Chante le vent, Kangourou, Où sont-ils donc, Revoir Paris, La famille musicienne, J’ai ta main, La polka du roi, La tarentelle de Caruso, Mamzelle Clio, Que reste-t-il de nos amours, Le jardin extraordinaire, L’âme des poètes, Moi j’aime le music-hall, Boum, La romance de Paris, La mer, Douce France, Y a d’la joie, Je chante.
La première, 1er avril, fut diffusée en direct sur France-Inter.
Un succès fou !
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par Elisabeth Duncker
Tout le monde le disait fini, lessivé par la vague yéyé. Il prouverait le contraire.
Quelques semaines avant sa rentrée à Bobino, Charles accordait, dans sa villa d’Antibes, un entretien à Jean-Pierre Lannes (*2) pour le JT du 26 février 1966.
A la question de celui-ci s’il ne pensait pas prendre un risque en faisant sa rentrée devant un public qui ne l’avait pas vu sur une scène depuis longtemps, il répondit, catégorique :
« Mais non, pourquoi ? Il n’y a aucun risque. Le public a toujours été gentil avec moi, il ne va pas s’arrêter du jour au lendemain. Ce serait un risque si j’étais minable, mais je suis en bonne santé grâce à Dieu, en bonne forme. Je vais leur chanter mes chansons, le public les aimera, j’en suis certain. On va se retrouver comme des gens d’une même famille. Pourquoi avoir peur des gens qui vous aiment ? »
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par Elisabeth Duncker
Dès le commencement de 1961, Charles préparait sa rentrée parisienne au Théâtre de l’Étoile.
Après avoir rodé son nouveau récital pendant une dizaine de jours en Suisse, au meilleur de sa forme - il aurait quarante-huit ans en mai de cette année - il affronta le public parisien le 3 mars, avec sur la scène de l’Étoile vingt-cinq musiciens et choristes sous la direction de Guy Luypaerts et, quelque peu perdu parmi les instrumentistes, Freddy Lienhart au piano d’accompagnement. Mais, au bout de quelques semaines, la mise en scène allait subir quelques modifications. Ainsi, l’orchestre se trouvait, comme en 1958, à l’Alhambra, derrière un rideau transparent, et on avait réhabilité Freddy, comme il le méritait, en l’installant, avec son piano, à sa place habituelle sur le plateau, côté jardin.
Dès les premiers jours aussi, Charles apporta quelques changements à son répertoire ; désormais, au lieu de Dis-moi quel est ton nom, sa chanson d’entrée serait Bonsoir jolie madame, une chanson lente, “car”, disait-il, “personne n’écoute une chanson d’entrée. Ils regardent si j’ai grossi, si j’ai bonne mine, si j’ai changé de coiffure...”
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par Elisabeth Duncker
Le 16 janvier 1958, Charles Trenet fêtait ses vingt ans de carrière à l’Alhambra, rebaptisé Alhambra-Maurice-Chevalier, en hommage au créateur de “Ma pomme”.
L’ALHAMBRA EST FIER !
Dans un communiqué de presse on lisait :
Oui, l’Alhambra est fier, fier que Charles Trenet ait choisi l’Alhambra – Maurice-Chevalier pour célébrer ses vingt ans de music-hall !
On peut préférer le chanteur au compositeur ou le compositeur au chanteur ; une chose en tout cas est vraie : depuis vingt ans, on aime Charles Trenet. On l’aime parce qu’il est la poésie même, parce qu’il est le talent même, parce qu’il est la gaieté même, parce que chacune de ses chansons vous laisse plein de rêve, parce que vous retrouvez un peu de lui dans tout ce qui a été écrit ou chanté depuis vingt ans, parce que, parce que… enfin parce que Charles Trenet, c’est Charles Trenet !
Et parce qu’elle est fière qu’il ait choisi l’Alhambra – Maurice Chevalier pour célébrer ses vingt ans de music-hall, Jane Breteau a réuni autour de lui un programme vraiment exceptionnel, avec le nouveau tour de l’imitateur Claude Vega, un jeune harpiste de sept ans, Nicolas Sito, l’illusionniste néerlandais Fred Kaps…
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par Elisabeth Duncker
Le 30 avril 1954, Charles Trenet fit une rentrée fracassante à l’Olympia, ce music-hall mythique qui, sous les auspices de l’intrépide Bruno Coquatrix (lire ici), venait de rouvrir ses portes.
Auparavant, le Fou Chantant soigna sa publicité en achetant le portrait de l’abbé Pierre (lire ici) par Rouault au prix de 1.750.000 francs (de l’époque) et en payant 1.200.000 francs pour la mise en liberté de Marie Besnard (lire ici), accusée d’avoir empoisonné treize de ses proches, dont ses deux époux, pour recueillir leur héritage, et dont le procès fit alors la une de la presse.
Sur son premier passage dans ce « Temple de la Chanson », Bruno Coquatrix raconte :
- Personne ne voulait débuter. Personne ne voulait « essuyer les plâtres ». Ils m’aimaient tous bien, mais ils voulaient voir d’abord si le public viendrait bien là. Il faut dire que l’Olympia n’avait pas une très bonne renommée, c’était le cinéma qui ne marchait pas, qui était en difficulté. Et puis Charles Trenet a dit : « Je viens. » C’était pour moi une grande victoire, car depuis, il avait toujours décliné à plusieurs reprises. Il est venu. Ce fut un triomphe.
Et c’est grâce à lui que Coquatrix réussit à asseoir la réputation de la salle.
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par Elisabeth Duncker
En 1939, à la suite de son succès foudroyant à l'A.B.C., Charles Trenet obtint tout de suite un contrat pour les Etats-Unis, cependant ajourné pour cause de guerre qui éclata en septembre de cette année, et Charles fut rappelé sous les drapeaux.
Ce serait au printemps 1946 qu’il s’envolera pour New York, où il était totalement inconnu, jusqu’à devoir épeler son nom. Il fallait en quelque sorte recommencer une carrière, car quand on est vedette dans son pays, on ne l’est pas forcément là-bas. Et il devait apprendre la langue de Shakespeare. Pour l’y aider, quelques-unes de ses chansons seraient traduites en anglais ( Holding hands et Boom !, notamment).
La tournée le mènerait dans tous les grands cabarets New Yorkais, puis au Canada et en Amérique latine. Fin 1946, s’apprêtant à s’envoler de Rio de Janeiro pour New York, il entendit annoncer un vol pour Paris. Pris de nostalgie de son pays et ayant dix jours devant lui avant son nouveau contrat à New York, il s’embarqua et c’est dans l’avion qu’il composa Revoir Paris.
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par Elisabeth Duncker, avec la collaboration de Jean Séraphin
Charles Trenet, à un moment de son tour de chant, désigna au public son accompagnateur d’un geste large et alors les applaudissements redoublèrent d’intensité. On parlait généralement peu de ce compagnon de travail. Pourtant Charles Trenet a toujours su choisir comme accompagnateurs des pianistes de grande classe et qui ont eu leur influence.
Avec cet article, voici l'occasion de rendre hommage à ces compagnons de l'ombre qui ont, chacun, contribué à des degrés divers à l'oeuvre du Maître :
Guy Luypaerts, Léo Chauliac, Henri Leca, Albert Lasry, Norbert Glanzberg, Freddy Lienhart, Christian Remy, Roger Pouly, Jacques Lalue, Pierre Nicolas, Pierre Spiers, Alphonse Masselier
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par Elisabeth Duncker
A l’occasion du Centenaire de la naissance du Fou-chantant, nous vous invitons à partager avec nous les grands moments de sa carrière.
Aujourd'hui, pour ce premier épisode, nous revenons à l'aube de la carrière en solo de Charles Trenet avec son triomphe à l'A.B.C. :
MARS 1938 – UNE EXPLOSION À L’A.B.C.
CE N’EST PAS UNE SCÈNE QU’IL LUI FAUT, MAIS UN ASILE D’ALIÉNÉS !
TRENET : UN SOUFFLE NOUVEAU (LES REACTIONS DE LA PRESSE)
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Une série de variétés d’Henri Segers, à la télévision belge.
Par Elisabeth DUNCKER
(Extrait d’un livre jamais paru)
1977, à la mi-octobre, Christian Rémy m’annonce une télévision à Bruxelles pour début novembre, sans toutefois préciser la date et je ne veux en aucun cas téléphoner à Charles pour ne pas passer pour une emmerdeuse.
C’est Henri Chenut, convoqué à la RTB pour sa précieuse collection de Trenet, qui m’apprend finalement que l’enregistrement aura lieu le 4 novembre (jour de la Saint-Charles) de 14h à 21h au studio 6 et que l’émission passera sur les antennes de la RTB un mois après, le 4 décembre.
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Recueilli par Elisabeth Duncker
Entre Charles Trenet et le Cirque Royal, salle de spectacle mythique à Bruxelles, c'est une longue histoire. Charles est venu enchanter les lieux avec ses chansons en 1943, 1956, 1987 et 1993. Avec cette passion qui la caractérise et s'appuyant sur l'abondante documentation qu'elle a patiemment réunie, Elisabeth nous raconte quelques visites successives de Charles, au fil des chapitres suivants :
L'histoire du Cirque Royal (extrait) par Laurent Weinstein et une préface de Raymond Devos
Extrait du journal « LE SOIR » du 23 novembre 1987 : Charles Trenet, 50 ans de chansons
« LE SOIR » du 19 novembre 1987 : TRENET : 50 ANS D’ÉCHANGE !
« BELGIQUE NUMERO 1 » du 26 novembre 1987
« LE SOIR » du 30 novembre 1987 : LA JAVA DU DIABLE AU CIRQUE DE TRENET par Catherine Degan.
« LE SOIR » du 9 septembre 1993 : TRENET A OUVERT LE « BOTA-CHANSON ». Fidèle, il est resté fidèle : immuable Charles ! par Thierry Coljon.
COUP D’ŒIL EN COULISSE - avant et après le récital… Par Elisabeth Duncker
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Par Henri Fluchère
Marseille, 1936
Ce texte évoque une époque où Charles ne s’appelait pas encore « CHARLES TRENET » mais « CHARLES, LE FOU-CHANTANT », pseudo qui lui fut donné par Edmond Bory, propriétaire du Mélodie Bar dans les sous-sols du Grand Hôtel sur la Canebière à Marseille.Cet article nous ramène ainsi aux véritables débuts de l'artiste dans sa carrière solo.
Elisabeth Duncker, qui partage ce texte avec nous, tient à préciser que ce texte lui a été transmis par Robert SPRENGERS à Bruxelles.
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par Marc Andry
Extrait de : RADIO 50 No. 296 du 24 juin 1950.Arrivé la veille de New York, Charles Trenet a voulu donner son premier récital à La Varenne, sa petite patrie adoptive. Avant de retrouver le public parisien au Palais de Chaillot, il a tenu d’abord à chanter pour tous ces braves gens de La Varenne et de Nogent…
Et ils se sont rués, frénétiques, vers le cinéma « Le Dôme » , où, derrière le rideau, « leur » Charles Trenet attendait qu’ils s’asseyent sagement. Le programme ne coûtait que vingt francs et le port de la cravate n’était pas obligatoire.
Charles Trenet n’avait pas osé faire comme la plupart. Il portait un ravissant nœud papillon bleu et blanc, qui allait bien avec son costume de gabardine bleu pétrole.
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par Jean Séraphin
Avant l’expiration de son contrat chez Pathé Marconi à fin 1964, Charles Trenet devait encore enregistrer 24 chansons pour la marque.
Voici un compte-rendu des sessions d'enregistrement qui se déroulèrent au Studio Pathé à Boulogne.
Ces témoignages sont très intéressants. D'abord, parce qu'ils évoquent une époque révolue (mais pas si lointaine) où les moyens techniques n'avaient que peu de chose à voir avec les technologies numériques actuelles. Ensuite, et surtout, parce qu'ils nous livrent un Trenet assez méconnu, pointu, hyper professionnel, sûr de ses choix mais aussi assez étonnamment à l'écoute, dans son travail en studio.
Notre reportage se déroule en 3 temps :
* Le 1er chapitre, de la main de Jean Séraphin, nous ramène au 17 novembre 1964 au Studio Pathé à Boulogne.
* Pour le 2ème chapitre, c'est le célèbre fou du Fou Chantant, Henri Chenut qui prend la plume pour nous raconter les sessions qui se déroulèrent au même studio, les 29 et 3& décembre 1964.
* Enfin, le 3ème chapitre nous propose un entretien entre Charles Trenet et Claude Chebel, dans le cadre d'une émission de France-Inter, diffusée le 14 mai 1968.
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par Jean Séraphin
Sur EUROPE N°1, chaque soir du mois de juin 1961, Charles Trenet, bavardant avec ses auditeurs, évoquait souvenirs, égrenait quelques anecdotes…
Sans doute, Jean Séraphin, qui notait tout cela pour le "Journal du Club de Amis de Charles Trenet" (1957 - 1968), nous transmet-il ici les meilleurs moments de ces trois semaines d'émissions.
Voici les thèmes évoqués ci-après :
SUR LE FOU CHANTANT …
SUR SON 1er CONTRAT CHEZ COLUMBIA
SUIS-JE UN HOMME D'AFFAIRES ?
SUR "Y A D'LA JOIE !"
SUR MAX JACOB
LA CHANSON, UN ART MINEUR ?
MON PUBLIC ET LA JEUNESSE
CLIN D'OEIL EN GUISE DE CONCLUSION
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Interview : Christian Brincourt
Le 1er août 1966, dans le cadre de l'émission "Le Tour de France de la Chanson" sur Radio-Luxembourg, Charles Trenet donne un récital dans un petit bourg des Landes : Gabarret. Christian Brincourt, qui deviendra par la suite un brillant reporter de guerre, réalise cette intéressante interview.
- Bonjour Charles Trenet, en forme ?
- Je pense, oui !
- Quel est le secret de cette fraîcheur, de cette éternelle jeunesse ?
- Oh, je pense que c’est de rester dans l’atmosphère de mes chansons, de continuer à chanter et comme je chante des choses qui ne s’adressent ni à la bêtise ni à la vulgarité, ça me fait du bien. (Il rit).
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Emission TV du 13 mars 1960.
Ce dimanche 13 mars Charles Trenet a participé à l’émission télévisée « Sports dimanche », de 15.30 à 17.30 heures, et au cours de laquelle il a chanté : Cloches sonnez, Ménilmontant, Rome, Fleur bleue, Giovanni, et une nouvelle composition : Rien ne peut changer ma joie.
Voici quelques extraits de la conversation entre Raymond Marcillac, meneur de jeu, et Charles Trenet.
Ces propos, recueillis par Jean Séraphin, parurent dans le Journal des Amis de Charles Trenet de mars 1960.
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Notre amie Elisabeth Duncker, nous fait parvenir ces deux textes, extraits du programme du récital que Charles Trenet donna au Théâtre de l’Etoile à Paris du 28 novembre au 28 décembre 1947.
Cette période correspond à un retour de Charles Trenet sur les planches françaises, après un long périple aux Amériques.
Le premier texte est rédigé par Maurice Roget, ancien imprésario de Charles, décédé prématurément en 1962.
Le second texte, sous le titre "Confidentiel", est rédigé de la plume de Charles lui-même.
Le récital au Théâtre de l'Etoile de 1947, figure sur le CD de Frémeaux « Intégrale Charles Trenet No.7 », ainsi que, partiellement, sur le CD « La vie en mauve », édité en 2005 par l’INA/Radio France.
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par Dominic Daussaint
Le volume n°9 de l'Intégrale de Charles Trenet est – enfin - sorti. Il couvre les années 1952-1953, sous le titre "En avril à Paris".
Il est si long, le délai entre la parution de chaque double-cd de l'Intégrale de Charles Trenet que c'est chaque fois un événement !
Au passage, rendons hommage aux Editions Frémeaux, à Daniel Nevers pour le courage et la persévérance qu'ils mettent dans ce travail de longue haleine. Quelle persévérance, quelle ambition car Charles Trenet s'est montré très prolixte dans la création d'une oeuvre qui s'étend, de surcroit, de 1933 à 2001 !
Alors, compiler tous les enregistrements réalisés en France et de par le monde, au gré des voyages de l'artiste, c'est déjà une gageure. Mais si, les iniateurs du projet, entendent aussi reproduire les versions enregistrées par d'autres artistes de par me monde... les émissions radio-tv... je m'interroge : quand nous pourrons disposer du dernier double-cd de l'intégrale complète ? En 2055 ? Génial, j'aurais 100 ans !
N'empêche, chacun des numéros de cette Intégrale intéressera au plus haut point le trenetophile convaincu. Et ce numéro 9, lui aussi, recèle quelques petites perles.
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par Nicolas Paquin (alias Charles Blondeau)
Depuis quelque temps apparaissent sur le Site de Amis de Charles Trenet des questionnements légitimes quant à l’absence de pérennité de l’œuvre du Fou chantant.
Serait-ce que tout a été dit sur l’homme ?
Qu’il a vidé la question durant la quinzaine d’années qu’a duré son retour ?
Que Trenet ne devait pas durer ?
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par Dominic Daussaint
Cinq ans après la disparition du poète de Narbonne, voici enfin le disque posthume dont nous avons beaucoup parlé sur ce site. Nous l’ avons tous attendu impatiemment mais c’était la vontonté des proches, nous dit-on aujourd’hui, que cet ultime album ne se retrouve pas, opportunément, dans les bacs des disquaires dès le lendemain du décès du Fou Chantant. Ainsi, nous aurons donc patienté 5 longues années pour découvrir ce nouvel album disponible depuis le lundi 12 février. Sous le label Warner, les onze titres qui y figurent ressemblent parfois à un testament poétique. Ces enregistrements réalisés au milieu des années 90 étaient jusqu’ici restés totalement inédits.
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par Hélène Hazera (Abeille Musique)
Le 27 mai prochain, un événement réjouira tous les fous du Fou Chantant : Abeille Musique et l'INA sortiront un CD inédit. Ce disque est d'ores et déjà disponible à l'achat sur les sites web marchands tels qu'Amazon.fr ou Fnac.com.
Nous sommes tous dans l'attente de la sortie du CD des oeuvres posthumes de Charles, toujours inédites à ce jour... et promises de longue date. Alors, pourquoi bouder notre plaisir ? Peut-être ce CD nous permettra-t-il de patienter... en attendant, qui sait, un coffret DVD qui, à l'instar de ce qui existe aujourd'hui pour Brel, Brassens et beaucoup d'autres grands de la chanson, nous proposera ces émissions TV qui somnolent encore dans les archives des télévisions francophones ?
Alors, pour patienter, lisons la présentation de cet album par Hélène Hazera d'Abeille Musique.
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par Annie et Claude Guy
NARBONNE MON AMIE est une chanson de Charles TRENET qui était sur un disque super 45 tours, sorti en 1961, chez PATHE-MARCONI (réf :COLUMBIA ERSF 1308)
Cette chanson était le 2° morceau de la face B de ce disque ( pour dire le peu d’importance qu’on lui avait attribué). Après épuisement des stocks de ce 45 t, on ne trouvait cette chanson que dans le coffret de 13 disques 33 tours " Toutes mes chansons" ( PATHE-1978-2C148 12937 à 49 ). Cette chanson se retrouvait donc aux oubliettes.
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par Ann Allnatt
Au mois de mai 2003, grâce à la Ville de Paris et à la SNCF, on a pu découvrir les trains d'autrefois. Cent cinquante années d'histoire ! Ils étaient rangés le long des Champs Elysées, entre la Place de la Concorde et le Rond Point, sous les chataigniers. Il y avaient des locomotives et des wagons de toutes sortes, plusieurs dataient du temps de l'enfance de Charles, et cela m'a fait réfléchir un peu.
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par Nicolas Paquin
Avec l'aimable collaboration de Pascal Bachand (extraits tirés de Chez Gérard, la petite scène des grandes vedettes, de Gérard Thibault et Chantal Hébert)
Gérard Thibault. Incontournable référence du développement de la chanson au Québec, et à Québec, vient de mourir. À 86 ans. En janvier 1949, il était propriétaire d'un resto face à la gare de Québec. De l'avis de tous, le passage de Charles Trenet à son établissement a fait de « Chez Gérard » un des cabarets les mieux cotés d'Amérique. C'est peu dire : en s'installant là, Trenet allait créer un mythe dans l'histoire de la chanson au Québec.
En 1949, Charles se pointe Chez Gérard pour y casser la croûte. Laissons monsieur Gérard raconter le coup de téléphone qui, le lendemain, concrétisera ce mythe ...
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par Dominic Daussaint
Connaissez-vous Roland Gerbeau ?
C'est lui qui déclarait en 1987 à France-Soir : Qui sait que j'ai créé les grands succès qui sont devenus les tubes des autres ? Qui sait que c'est moi qui lancé Douce France avant Charles Trenet, puis La mer et Que reste-t-il de nos amours ? Qui sait que Piaf m'avait offert La vie en rose qu'elle trouvait trop mielleuse pour elle et même que j'ai créé Ma cabane au Canada sur un disque 78 tours qui n'est jamais sorti ?
Chanteur-sans-chance, entré dans les variétés à l'âge de 18 ans, Roland Gerbeau a pourtant connu une belle carrière internationale. Et c'est Charles Trenet, ami fidèle jusqu'au bout, qui lui a donné son envol. Aujourd'hui fringant octogénaire, ce chanteur de charme reste un témoin privilégié. Injustement absent sur le net, il est grand temps de lui consacrer un article. Flash-back !
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par Nicolas Paquin (alias Charles Blondeau)
A quelques reprises, Charles Trenet a intenté des procès pour plagiat. Son ami Charles Chaplin y a goûté, suite à la parution du film la Comtesse de Hong Kong. Dans ce film, quelques mesures ont évoqué, à l’oreille de Trenet, La romance de Paris.
Claude François, un peu plus tôt, aura maille à partir avec le grand Charles. Ce dernier retrouve En avril à Paris (1953) dans Je sais. Cloclo renchérit en accusant Charles d’avoir copié L’âme des poètes sur Pigalle (1947), de Ulmer et Koger (qui est le père de Vline Buggy, qui a pondu Je sais ! ), bien que Pigalle fait beaucoup plus penser à Ça sent si bon la France (1941), de Chevalier, qui a chanté Prosper (1935) auquel réfère Pigalle, toutes deux écrites par le même Koger. Mais bon, ce n’est pas l’objet de mon propos !
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par Florian Zenoni
Ce 3 mars 2003, il y a exactement 20 ans que Georges Remy, mieux connu sous le nom d'Hergé, tournait définitivement la page. Du coup, mon célèbre compatriote Tintin, le vaillant reporter belge, se retrouvait définitivement orphelin. L'article de Florian, notre correspondant italien, arrive donc à pic... puisqu'il nous montre comment les (grands) auteurs de bandes dessinées ont rendu hommage à l'oeuvre de Charles Trenet. Feuilletons ensemble ces clins d'yeux qui pétillent dans leurs bulles, grâce à Florian qui nous précise qu'il n'a eu aucune prétention exhaustive...
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par Ann Allnatt.
Chaque matin, beaucoup d'oiseaux se rassemblent dans les arbres du voisinage. On dirait un public avant un récital de Charles Trenet ! Pourtant, ce n'est pas un chanteur qu'ils attendent mais une voisine qui, chaque matin et malgré ses quatre-vingt printemps, leur donne a manger. Assister à cet événement quotidien me donne beaucoup de plaisir et me fait, bien sûr, penser a une chanson de Charles : La vieille... même si ma voisine ne sort pas des grands bois, mais bien d'une maison de banlieue et que, loin d'être farouche, elle sort joyeusement le soir pour jouer au bridge !
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par Dominic Daussaint
Sur la pochette d'un antique 78 tours Columbia, en dessous du titre L’âme des poètes, paroles et musique de Charles Trenet, une inscription, jadis dorée, m'intriguait : Charles Trenet et son Quartette Ondioline. Qu'était-ce que cet "Ondioline" ? Si ce nom vous dit quelque chose, moi, je vous "paye des chiques", comme on dit dans ma région…
La récente sortie du vol. 6 de l'Intégrale Charles Trenet (voir notre article précédent), et surtout le livret de Daniel Nevers qui l'accompagnait, eurent tôt fait d'éclairer ma lanterne d'ignare… Suivez-moi dans la découverte d'un instrument oublié et dans une session d'enregistrement épique et mouvementée…
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par Bruno Jamin.
Avez-vous déjà remarqué que Monsieur Charles, comme il me plaît à le nommer, employait souvent les mêmes mots dans ses chansons ?
Il disait à ce propos : Il est très agréable de travailler une chanson, c'est très littéraire. Mais ce n'est pas avec mes chansons que les nouvelles générations vont enrichir leur vocabulaire.
Sans doute… mais ce n’est pas non plus ce qu’on attend de lui. Par contre, ceux des nouvelles générations qui ont encore un peu de rêve dans la tête, encore un peu de soleil dans le regard et un restant de sourire aux lèvres peuvent aujourd’hui encore (et même plus que jamais) se nourrir de la poésie de ses chansons. Il est vrai que le vocabulaire de Trenet est fait de mots simples. La magie Trenet est ailleurs. Sans doute dans la juxtaposition de ces vocables qui forment des images colorées, drôles, mélancoliques, pétillantes, mais toujours parfaites, justes et idéales pour faire exploser notre imaginaire.
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Dans l'instructive brochure qui accompagnait le VOL.5 de l'INTEGRALE CHARLES TRENET - 1943 - 1947 (Editions Frémeaux & Associés), Daniel Nevers n'était guère optimiste sur la suite de cet ambitieux projet. C'est ainsi qu'il a fallu attendre 4 longues années pour découvrir le 6ième volume de cette édition indispensable au trenetophage qui se respecte.
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par Lucien J. Heldé
La croisade : l'obsession de Dubbeliouw Bush… Croisade contre l'axe du Mal, croisade contre le terrorisme, croisade contre les états-voyous, croisade contre Saddam, croisade contre l'alcool et le tabac, etc, etc… Pourtant, si le Président des States était aussi assidu à l'écoute des chansons du Fou chantant qu'à la lecture des sondages d'opinion (sa seule lecture savante), il saurait depuis longtemps, que, le plus souvent, ce genre d'entreprises guerrières ne débouche que sur de cruelles désillusions.
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par Ann Allnatt
Bien sûr que non, car il était unique ! Mais il me paraît que parmi nos vedettes de l’époque Trenet, la carrière de Noël Coward est assez comparable à celle de Charles. Avez-vous déjà entendu parler de Noël Coward ? Non ? Je vous raconte…
Noel Coward est né en 1899, dans une famille musicienne qui habitait une banlieue de Londres, Twickenham. Très jeune, le petit garcon est devenu la vedette des pièces de son école, si bien que sa mère, ambitieuse pour lui, le fit auditionner pour un spectacle pour enfants dans un grand théâtre londonien.
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par Bruno Jamin
Entre deux nouveautés insipides et médiocres qu'on nous impose sur les ondes, comme ces lofteurs qui chantent (?!) faux avec une superbe assurance et ces « stars-academyciens » aussi insipides que pédants qui nous polluent les oreilles, l'Entre-Deux que nous offre Patrick Bruel nous vient comme un vent léger qui sent bon le muguet. C'est frais comme un petit vin blanc qu'on boit sous les tonnelles. Bruel n'est pas, et de loin, mon chanteur préféré. Je lui en voudrai longtemps encore de m'avoir cassé les oreilles quand lui se cassait la voix...
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par Florian Zenoni
Avec ses 15 ans et demi, Florian est probablement l'un de nos plus jeunes "Amis de Charles Trenet". À son âge, on s'attendrait plutôt à le voir se pâmer devant Britney Spears ou à se fondre dans l'ambiance survoltée de la techno. Et bien non : Florian, c'est bel et bien un trenetophile ! ? Qu'est-ce qui peut donc bien le brancher dans les chansons d'un artiste qui aurait pu être son arrière grand-père ? C'est ce qu'il va nous expliquer mais d'abord, faisons plus ample connaissance avec cet ado sympa ...
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par Nicolas Paquin (alias Charles Blondeau)
Quiconque prend conscience d'avoir perdu un peu de temps en s'impliquant en politique aura certainement, en écoutant Trenet, eu quelques chances de s'y retrouver. En effet, Charles, sous le rythme cocasse d'une chanson("Le nid de pies") qui n'a pas gravé les mémoires, a gravé, lui, une sévère critique de la politique.
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par Dominic Daussaint
Pas très jojo, le "Fou Chantant" lorsqu'il évoque l'attente de Noël pour
"... les petits garçons
Qui brûlent d'impatience
Deux jours avant Noël
Et, sans aucune méfiance,
Acceptent tout, pêle-mêle :
La vie,la mort, les squares
Et les trains électriques,
Les larmes dans les gares,
Guignol et les coups de triques,
Les becs d'acétylène
Aux enfants assistés
Et le sourire d'Hélène
Par un beau soir d'été."
("La folle complainte")
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par Pascal Décaillet
Journaliste à "L'HEBDO" suisse, Pascal Décaillet a assisté à l'ultime récital que Charles a donné à Paris, Salle pleyel en novembre 1999. Au lendemain de cette soirée mémorable, il nous livre un témoignage très émouvant et nous fait revivre ce grand moment.
A 86 ans et demi, le Fou chantant embrase un public en délire. Avec trois vertèbres froissées. Deux heures de grâce. Génie, à l'état pur.
Comment parler de ce concert-là, au fond ? Comment dire l'émotion qui fut celle de toute une salle, restituer la grâce de ces instants, la communion de plus de deux mille personnes face au génie d'un homme ?
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par Lucien J. Heldé
Malheureusement trop absent sur les ondes, Georges Brassens revient en force ces derniers temps à la faveur d'une commémoration (les 20 ans de son décès) et d'un anniversaire (les 80 ans de sa naissance). Rendons, nous aussi, hommage au poète-anarchiste. La plume alerte de Lucien J. Heldé nous donne à lire un texte ludique, très riche en références, qui établit un lien intéressant entre l'anar à la pipe et le poète au chapeau.
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par Peppino Capotondi
Journée chaude. D'autant plus que le studio dans lequel ils sont enfermés laisse les stores profuser à volonté la lumière tranchante du soleil. Qu'est-ce qu'ils bidouillent sur leur ordinateur, depuis maintenant plus de six heures affalés, sans la présence de l'habituelle chiropracte qui leur calme les os ?
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par Bertrand Dicale
Journaliste au "Figaro", Bernard Dicale assistait à la conférence de presse que donnait Charles à l'occasion de la sortie du dernier album paru de son vivant. Il livre ce beau témoignage dans un article publié le 5 novembre 1999.
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par Lucien J. Heldé
Notre membre Lucien J. Heldé nous transmet le texte suivant. Avec son humour habituel, il nous offre une caricature grinçante du monde de la formation en entreprise... et nous fait redécouvrir une chanson très méconnue de Charles Trenet. Un texte à savourer avec le sourire. Une chanson à écouter ou ré-écouter d'urgence !
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par Dominic Daussaint
Hier, un correspondant anonyme nous interrogeait sur ce portail : "En mars 2001, Charles Trenet devait publier un nouvel album. S'étant envolé quelques jours avant, la sortie de cet ultime disque fut repoussée. Savez-vous quand il nous sera possible de le découvrir ?"
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Depuis "l'Abbé à l'harmonium" jusqu'à "Zéphyr" et de 1933 à 1999, choisissez votre lettre pour accéder à l'index alphabétique de toutes les chansons de Charles Trenet.
Les titres soulignés permettent d'accéder au texte des paroles pour plusieurs chansons. Nous complétons petit à petit et au fur et à mesure.
Cette liste propose les chansons pour lesquelles Charles Trenet a écrit paroles et musique OU celles dont il n'est l'auteur que des paroles OU dont ils n'est le compositeur que de la musique. Vous y trouverez même les chansons qui n'ont pas été éditées.
Les titres en bleu indiquent les chansons, peu nombreuses, que Charles a interprétées mais dont il n'est ni l'auteur ni le compositeur.
Par souci de clarté, les poèmes font l'objet d'une autre page.
dont... "L'âme des poètes », et encore... |
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dont... "Boum !", et encore... |
| dont... "Coin de rue", et encore... | | dont... "Douce France", et encore... | | dont... "En avril à Paris", et encore... | | dont... "Fleur bleue", et encore... | | dont... "Le grand café", et encore... | | dont... "L'héritage infernal", et encore... |
| dont... "Il y avait des arbres", et encore... | | dont... "Le jardin extraordinaire", et encore... | | dont... "Kangourou" | | dont... "Loreleï" | | dont... "La mer", et encore... | | dont... "Ne cherchez pas dans les pianos", et encore... | | dont... "Où sont ils donc ?", et encore... | | dont... "La polka du roi", et encore... | | dont... "Que reste-t-il de nos amours ?", et encore... | | dont... "La romance de Paris", et encore... | | dont... "Le soleil et la lune", et encore... | | dont... "La tarentelle de Caruso", et encore... | | dont... "Un rien me fait chanter", et encore... | | dont... "Vous qui passez sans me voir", et encore... | | dont... "Y'a d'la joie" | | dont... "Zéphyr" | |
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Le site internet www.charles-trenet.net est la propriété d'Alvos Films représenté par Dominic Daussaint.
Cet article et tous ceux qui y figurent appartiennent à leurs auteurs respectifs.
Conformément au Code de la Propriété Intellectuelle, toute exploitation (représentation ou reproduction) de tout ou partie du site internet est strictement interdite sauf autorisation expresse et préalable d'Alvos Films - Dominic Daussaint
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par Lucien J. Heldé
"Dada-gogo-bébert", drôle de titre pour une chanson ésotérique !… Et pourtant, s'il se trouve une chanson étrange dans le répertoire du Fou chantant, c'est bien cette adaptation biscornue de la célèbre chanson traditionnelle française du "Bon roi Dagobert". Vous savez bien… cette vieille ritournelle où un pauvre sire mérovingien se fait systématiquement remettre en place, lui et sa culotte, par un saint Éloi agaçant de matérialisme.
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