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PARIS HONORE LE DERNIER TROUBADOUR"
Par Elisabeth Duncker
Ce 19 février 2001 pour lui le rideau tombe définitivement, les feux de la rampe et les projecteurs s'éteignent à jamais, ses vagabondages sont finis. Il est parti rejoindre les étoiles.
Lui qui n'aimait pas les mondanités, pour son ultime voyage, eût-il, peut-être, préféré quitter la scène en catimini et se retirer "sans bruit" du côté de Narbonne, le pays de son enfance.
Pourtant, il a souhaité offrir à son public la possibilité de le faire entrer dignement dans le cercle des poètes disparus, par une cérémonie toute simple en l'église de la Madeleine.
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Le Docteur Amoroso : LE PSYCHIATROSCOPE, aux éditions Jacques Grancher – 1979
Henri Amoroso, avec la verve qu'on lui connaît, "décortique" dans "Le Psychiatroscope" un certain nombre de personnalités du spectacle, de la politique et du monde littéraire.
Des personnalités, classées de A à Z, sont décrites par le Dr Amoroso, sous l'angle du psychiatre pour tenter de monter leur "vrai" visage.
Car savoir quels sont les lutins de l'inconscient ou les démons de la névrose qui font marcher ou courir Raymond Barre, Philippe Bouvard, Jacques Chancel, Serge Gainsbourg, Jacques Martin, Yves Mourousi, Michel Rocard ou... Charles Trenet, vaut son pesant de papier imprimé, de micros ou de télévisions, en vrac ou en détail.
Parlons-en des détails ! Le cerveau aiguisé du psychiatre nous dévoile, sur nos vedettes préférées, des tas de choses que nous ignorions, et voilà que nous découvrons en ce siècle étrange, la forme suprêmement délectable de l'écho ou de la chronique : l'indiscrétion intelligente.
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Archives Nationales, dossier F21/8113/D3
par Vincent Lisita
Au sujet de Trenet et l'Occupation, je ne voulais pas aborder cette période sans avoir d'élément nouveau.
J'étais agacé par des raccourcis, comme « Charles Trenet prend prudemment le chemin des Etats-Unis à la Libération » : saisissant, quand on sait que la Libération de Paris intervient le 25 août 1944 et l'arrivée du Fou chantant à New York le 25 avril 1946 ! Un an et huit mois pour prendre la fuite, voilà qui relève de la « prudence » la plus élémentaire...
Et je n'étais convaincu ni par les arguments de ceux qui affirmaient que Charles Trenet avait collaboré, ni par les arguments de ceux qui prenaient sa défense.
J'ai pensé que les comités d'épuration avaient certainement laissé des archives, mais comment les localiser ? Internet n'apportait aucune information.
C'est un ouvrage formidable qui m'a mis sur la piste et que je recommande : « Jazz et société sous l'Occupation » par Régnier Gérard, Paris, L'Harmattan, 2009.
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par Vincent Lisita
avec l'aimable autorisation de l'auteur
"Il n'y a pas de grand homme pour son valet de chambre", disait Hegel.
Georges El Assidi, 52 ans, voue une admiration sans borne à Charles Trenet, dont il fut l'homme de confiance de 1979 jusqu'à sa mort, en 2001.
CHARLIE HEBDO : QUE FAISIEZ-VOUS AVANT DE RENCONTRER CHARLES TRENET ?
Georges El Assidi : J’étais apprenti boulanger boulevard Charonne, j’étais déjà dans le pétrin! Quand j’entendais Charles Trenet chanter, je montais le volume à fond, sur le poste enfariné. J’étais et je suis toujours un vrai fan.
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Par Elisabeth Duncker
Pour les 50 ans de son fils, voici la lettre parue en couverture du Numéro Spécial du Journal des Amis de Charles Trenet, le 18 mai 1963 :
C’est avec beaucoup d’émotion et de joie que j’ai suivi, depuis 1938, la carrière de mon fils.
J’étais dans les coulisses de l’A.B.C. lors de ses débuts, j’y ai partagé son trac et son triomphe. J’ai souvent voyagé avec lui en France, à l’étranger et aux Etats-Unis. Partout le même succès l’a accueilli, car il possède ce don inouï de comprendre chaque public et de s’y adapter sans concessions de goût douteux ou d’effets faciles. Ma plus grande fierté est de constater qu’il est resté fidèle à sa vocation de poète sans trop se soucier des modes passagères et des enthousiasmes d’un jour.
Mais sa « Route enchantée » ne fut pas aussi aisée qu’on le croit ! Je sais les efforts, le travail qu’elle a exigés. Car si le talent est don de Dieu, la lutte et la persévérance dans la lutte restent choses humaines très personnelles.
Avec tout mon émerveillement et toute ma tendresse maternelle, je te dis : « Bon anniversaire », Charles ! et t’offre mes vœux.
Marie-Louise Caussat- Trenet.
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par Elisabeth Duncker
»C’est une bien gentille maison,
Sans trop de rimes ni de raison,
La maison du poète… »
Complémentairement à l'article de Philippe Sauvage a déposé sur notre site-portail, notre particulièrement dynamique membre, Elisabeth Duncker, nous livre sa propre pérégrination à La Varenne, accompagnée d'un reportage photographique. Suivons-là sur les pas de Charles Trenet...
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par Julien Jouanneau
Julien Jouanneau, diplômé de Siences Po, est un jeune journaliste du Monde Interactif. A son actif : plusieurs enquêtes pour Paris Match et d'autres magazines ainsi qu'un premier roman, paru en 2008 ("Confessions d'un pigiste"). Aujourd'hui, sous sa plume, voici que vient de sortir un livre qui nous concerne particulièrement "L'Affaire Trenet, Bataille pour un héritage".
On aurait pu craindre le pire avec un tel ouvrage, publié au coeur de la polémique. Pourtant, c'est tout en finesse que l'auteur aborde cet affrontement juridique. C'est que Julien Jouanneau a l'intelligence de ne pas prendre position dans ce dossier complexe. Il se contente de présenter les protagonistes, leurs revendications respectives et se limite aux faits juridiques.
Dans son livre, le journaliste consacre aussi une large part aux Trenetophiles... à vous tous donc... et à ce site-portail qui nous rassemble. C'est dans ce chapitre que j'ai puisé les extraits que je partage avec vous ici... ne boudons pas notre plaisir !
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par Bruno Jamin
« Pour bien connaître quelqu’un, visite d’abord sa maison. »
Ce vieux proverbe syldave plein de bon sens est plus fondé encore quand il s’agit de découvrir un artiste. C’est vrai pour Monet à Giverny, pour Dali à Port Lligat, et c’est plus vrai encore pour Trenet à Narbonne.
« J’ai toujours été sensible au mot maison. Parce que finalement c’est un havre de paix, surtout la maison de Narbonne dans laquelle je suis né. Je dis toujours de mes autres maisons qu’elles m’appartiennent, mais celle de Narbonne c’est la seule à laquelle j’appartiens » disait Trenet en 1983.
Et en effet, dans mon article « Les mots de Trenet », vous pourrez vérifier que sur 50 chansons analysées, pas moins de 13 comportent le mot « maison »…
Celle qui nous occupe, aujourd’hui musée géré par la ville, est toute simple. C’est une maison bourgeoise où rien ne semble avoir bougé depuis les années ’50.
Elle est là, avec ses volets verts, face à la voie ferrée, toute proche de ce qui était la tonnellerie du grand-père. Mais plus qu’une simple adresse, ce fut le lieu non seulement de sa naissance mais aussi la source de bien des rêveries d’enfant qui deviendront souvenirs qui deviendront à leurs tours chansons…
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par Pascal Sevran
On peut penser ce que l'on veut de Pascal Sevran, le trublion du PAF. Certains ne verront en lui qu'un personnage énervant et hystérique qui a fait de la provocation un art de vivre. D'autres salueront l'animateur de "La Chance aux Chansons", ce grand défenseur de la chanson française qui offrit à Dalida l'une de ses plus belles chansons (Il venait d'avoir dix-huit ans). Quant à moi, je me garderai bien de donner mon avis.
Dernièrement, les trois premiers volumes de son journal sont arrivés entre mes mains. Stéphane, l'amour de sa vie, fauché par la maladie en pleine jeunesse, est au centre de son récit. A fil des pages, Pascal Sevran évoque également ses préférences littéraires (Berl, Jouhandeau, Chardonne, Léautaud), ses amitiés pour François Mitterand, Dalida ou Roger Hanin...
Entre 1999 et 2001, à plusieurs reprises, il parle aussi son ami Charles Trenet. Ce sont les dernières années, les derniers mois du Fou Chantant et donc un témoignage intéressant... Quelques extraits, sans commentaire...
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par Dominic Daussaint
Le site www.residences-immobilier.com l’annonce sur le net : la propriété de Charles Trenet, sur la Côte d’Azur et le long de ces « golfes clairs » qu’il chérissait tant, est aujourd’hui à vendre. Avis aux amateurs ! Des amateurs fortunés, car il faudra tout de même débourser près de 4.000.000 euros pour devenir l’heureux propriétaire de ce bien : Surface totale : 400 m2 sur quatre niveaux reliés par un ascenseur, un appartement de gardien, une piscine de vingt mètres de long et un parc de 6000 m2.
Cette actualité immobilière nous donne l’occasion d’évoquer la maison-paquebot, sur les hauteurs d’Antibes – Juan-les-pins, que l’on devine depuis la route et qui disparaît devant un épais portail émeraude haut de six mètres où deux lions de pierre, installés de chaque côté, fixent le passant. Deux statues que l’on retrouve dans « La Belle et la Bête », un clin d’œil au réalisateur et complice Jean Cocteau.
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