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par Jacques Canetti
Jacques Canetti (1909 – 1997), impresario et «découvreur de vedettes», spécialiste de l'«auteur-compositeur-interprète», débute sa carrière comme directeur artistique chez la maison de disques Polydor. Il organise des émissions de jazz-hot sur le Poste Parisien.
En mai 1935, Marcel Bleustein-Blanchet (1906 – 1996), directeur de Publicis, rachète Radio LL et obtient une concession publicitaire pour cette station qui devient Radio-Cité, où Jacques Canetti devient le responsable des programmes. Il y crée les réclames chantées et les émissions parrainées de grandes marques. Le cruel «crochet radiophonique» Monsavon obtient un grand succès. «Le Micro de la Redoute» et «Le Music-hall des Jeunes» réuniront les plus grandes vedettes de l'époque.
Son émission «Le Music-Hall des Jeunes» où il fait voter les auditeurs, constitue un banc d'essai pour de jeunes artistes professionnels, cinq par semaine. La demande est dix fois plus forte. Canetti se rend compte des services qu'ils peuvent rendre à des inconnus pleins de talent et même à la profession toute entière, tant il est difficile de se créer ne fût-ce qu'une petite célébrité. Radio-Cité ouvre des portes aux meilleurs. Il contribue à faire connaître Lucienne Delyle, Edith Piaf et Charles Trenet.
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par Elisabeth Duncker
Si dans les nombreuses biographies parues sur Charles Trenet , on fait état de ses décorations de la Légion d’Honneur, trop souvent on ignore les autres
récompenses qu’il a reçues au cours de sa longue vie. Nous essayerons ici de combler cette lacune.
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par Elisabeth Duncker
EN GUISE D'INTRODUCTION
Jacques Chancel, extrait de son Journal 1999-2002 "Nouveau Siècle" (Editions du Rocher – 2003) -
26 octobre 2000.
L'annonce de sa mort vient maintenant à chaque saison. Et le miracle est tel qu'il reprend vie aussitôt. Le visage est violacé, la parole difficile, le pas hésitant. Je souffre de le voir dans ce handicap, aux marches d'un enfer. Mais son sourire est tendre, l'ironie vigilante. Charles Trenet toujours, dans une éternité douloureuse. Je le retrouve au Fouquet's où il a sa table : "Alors, pour quand notre prochain Echiquier ?" Et nous voilà, battant le rappel de tous nos partages. Trenet, plus poète que les rimeurs officiels.
8 janvier 2001
L'ombre de ce qui fut un soleil : Charles Trenet vivant mais déjà en voyage, comme ailleurs, statue branlante, mêmes yeux perçants, parole hésitante, le mot pour rire et se plaindre : "Je me traîne." Tragique, ce visage devenu masque ! Je perçois sa voix si faible : " Tu vois, Jacques, je suis encore capable de prendre le mors aux dents. " Nous sommes au Fouquet's où il a sa table. Je le regarde comme si c'était la dernière fois, il devine ma peine : " Ne sois pas triste. On se retrouvera bientôt. Les poètes ne meurent jamais ".
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par Jean Séraphin
23 novembre.
Une splendide invitation me vient de Radio Monte-Carlo, nous priant, ma femme et moi, de la part de Charles Trenet, à assister au Gala qui aura lieu le 5 décembre à la salle Pleyel et au cours duquel le « ruban d’honneur de la chanson française » sera remis à Charles Trenet et Mireille Mathieu. Champagne après soirée. Répondre avant le 25.
24 novembre.
Je réponds.
28 novembre.
Télégramme de Pierre Havet, réalisateur du « Ruban d’Honneur ». Lui téléphoner d’urgence le lendemain en début d’après-midi.
29 novembre.
Pierre Havet me dit au téléphone qu’il aimerait m’avoir sur scène quelques minutes, le 5 décembre, pour bavarder avec Charles. Je n’ai qu’à passer à la répétition, dans l’après-midi du même jour.
2 décembre.
J’achète boutons de manchettes, nœud papillon. Dans l’arrière-boutique le transistor passe « Je chante ». J’achète encore une chemise et dis à la commerçante : « Vous entendez qui chante ? C’est grâce à lui que vos affaires reprennent. »
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par Bruno Jamin
A la lecture des paroles de cette chanson qui n’a pas (encore) de musique, vous comprendrez que je suis fan de Monsieur Charles. (Je ne suis pas le seul dans le coin !)
Avec un bémol : je ne suis pas d’accord, mais alors là pas d’accord du tout avec le Fou Chantant quand sur scène il présentait « ses petites chansons ». "Petites" !? Modestie sans doute pour des textes écrits avec des mots tout simples et une sacrée dose de génie !
Alors, en comparaison, comment faudrait-il que je présente ma « prose » ? Voici une « microscopique chanson » écrite dans ma tête, par petits bouts, au cour de mes promenades non loin du Canigou… Monsieur Trenet, je vous en veux un peu : de là-haut, vous auriez pu m’inspirer davantage ! Mais si le talent n’y est pas, le cœur (gros) y est bien présent…
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Pour marquer le coup, juste avant la date où nous célèbrerons le 100ème anniversaire du Fou Cent Ans, notre dynamique amie, Elisabeth Duncker, nous partage deux poèmes. Le premier (“Sonnet pour Charles Trenet”) est de la plume de Pierre Delanoë (1918 – 2006)
Le célèbre parolier, qui a écrit près de 5000 chansons (pour Bécaud, Sardou, Dassin, Fugain, etc.) rend ainsi hommage à l'auteur de près de 1000 chansons.
Le second poème (“Ode à Charles Trenet” est signé du belge Jean-Edouard Stevens, qui a également écrit “Carnet d'une liberté, un titre qu'aurait certaitement aimé Charles...
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par Jean Laurent
Article extrait du « Coq catalan » du 4 juin 1938.
Il est blond, rose et joufflu comme un saint Jean-Baptiste, mais il rit avec ses yeux qui sont du bleu des faïences hollandaises.
Il porte un costume de scène dont l’originalité consiste précisément à être d’une simplicité naturelle : veston bleu croisé, chemise bleu marine, cravate blanche, chaussures noires.
Il entre en scène, son chapeau à la main ; et ce chapeau de feutre, d’une banalité désarmante, prend la valeur d’un symbole. Sa loge est garnie de cartons à chapeaux que lui offrent les maîtres chapeliers de Paris. Et, en quelques mois, ce feutre gris qu’il porte relevé en auréole, à la manière de Gary Cooper, sera aussi célèbre que le canotier de Maurice Chevalier.
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par Marcel De Clerck
Ce 24 septembre 1976, à Bruxelles, "Forest National" est plein à craquer.
Dans la demi-obscurité, tandis que les premières notes s’envolent, les visages se tendent vers la scène qui occupe, pour l’occasion, le centre de la piste elle-même.
Et soudain, depuis les coulisses …
« Je chante, je chante soir et matin
Je chante sur les chemins… »
Charles Trenet apparaît, les yeux écarquillés … Il chante et je ne peux résister … à l’entendre, je me mets à chanter, moi-aussi, à mi-voix…
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par Jean Séraphin
11 juillet 1964
Je suis à peine arrivé à Maubeuge que je rencontre déjà Monsieur Hebey et Freddy Lienhart devant une station-service, le premier s’évertuant à tourner une clé dans le bouchon de son réservoir pour faire le plein de sa voiture.
Monsieur Hebey m’offre une cerise et, comme il doit rejoindre Charles à son hôtel, il me confie Freddy.
Nous partons immédiatement à la Kermesse et le titre envié de « Pianiste de Trenet » ouvre à ma voiture les portes du parking officiel.
Il est l’heure du repas. Nous gagnons le « Restaurant du Clair de Lune », annexe de l’immense chapiteau, et mangeons fort convenablement en écoutant un chanteur à voix du genre Lormel interpréter dans le détail les airs de « L’auberge du cheval blanc ».
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Un entretien avec François Jonquet
En 1993, le numéro 14 de l'éphémère Globe Hebdo consacre plusieurs pages à un entretien de François Jonquet avec Charles Trenet, à l'occasion de ses 80 ans.
Ce magazine était très innovateur dans sa forme et dans son fond (avec des infographies, des cartographies, des cahiers photo, des textes de grands écrivains comme Edgar Morin, Marguerite Duras..., et des images des plus grands photographes comme Marc Riboud...) était soutenu par le mécène et PDG d'Yves Saint-Laurent, Pierre Bergé.
Rien d'étonnant dès lors que ce témoignage apporte un éclairage nouveau et sort des sentiers battus par rapport à beaucoup d'interviews précédemment proposées sur l'artiste. Merci à notre membre Philippe Sauvage de nous permettre de le partager aujourd'hui.
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par Philippe Sauvage
Un dimanche après midi du mois de juillet, quoi de plus charmant que de se promener sur les bords de La Marne en admirant les jolies maisons anciennes, le cours d'eau et la végétation si flamboyante.
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Par Gérard FOUSSIER, dit Gérard Brumières.
Le premier vers du poème d’Albert Bausil, "Les Trois Roses", mis en musique par Charles Trenet, peut servir de « chapeau » à ces quelques lignes dédiées au plus jeune, au plus léger, au plus vrai des poètes contemporains.
C’est en effet un dimanche en matinée que je le vis pour la première fois… J’étais allé, comme à l’accoutumée, avec ma grand-mère, applaudir les artistes de music-hall à l’A.B.C. Je crois me souvenir que Lys Gauty était la vedette du programme. Mais je n’avais qu’un faible goût pour le tour de chant gominé, automatique et … règlementaire de l’époque. Non, moi, ceux qui m’attiraient, c’étaient les acrobates, les cascadeurs, les comiques, en un mot, tous ceux qui brillaient aux mille feux de la rampe.
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par Dominic Daussaint
C'est le "Midi Libre" qui a lancé la nouvelle : Carla Bruni prépare son nouvel album et enregistre actuellement dans un studio parisien. Au programme, une adaptation italienne d'un des chefs d'oeuvres de Charles Trenet, "Douce France".
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par Nicolas Paquin (alias Charles Blondeau)
Les fantômes, chez Charles Trenet, tiennent une place d’honneur. Il n’est pas nécessaire d’aller chercher plus loin que dans l’éternelle enfance de Trenet l’origine de cette fascination pour les revenants.
Lui-même, déguisé en fantôme avec Albert Bausil, a pu tester l’influence d’un revenant sur son entourage. Il en fera grandement usage dans son œuvre. Portés au grand écran, dans les chansons et les livres, les fantômes rôdent !
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par Dominic Daussaint
Nous sommes tous impatients de trouver chez notre disquaire préféré le dernier opus du « fou chantant »… Vous savez bien, ces fameux enregistrements, les derniers, qui sommeillent quelque part et suscitent notre curiosité. Alors pour patienter, grâce à un album qui vient tout juste de sortir (ce 28 mai 2004), j’ai envie de partager avec vous une nouveauté qui s’inscrit tout à fait dans l’esprit du Maître : »J’ai connu de vous… Monsieur Trenet » par le quintet manouche Les Pommes de ma douche. Dès lors, je vous invite à lire, ci-dessous, la présentation (en français et même en anglais, pour une fois !) de ce bel ouvrage et, surtout, avec l’accord de l’éditeur, d’écouter quelques extraits de cette musique qui pétille…
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par Ann Alnatt
Il y a tout juste 90 ans, par un dimanche froid et pluvieux, naissait à Narbonne ce bébé qui deviendra, plus tard, notre Charles adoré.
Ce 18 mai 2003, il faisait également froid et pluvieux. A six heures du soir, il faisait déjà presque nuit et les rues, assez désertes, ressemblaient à un chromo du vieux Paris. Pourtant, dans une petite rue, à quelques pas de la rue de la Roquette, un peu de lumiere attirait les gens, sous leur parapluie, vers un théatre illuminé. Qu'allait-il se passer là ?
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par Patrick Tremblay
Du Québec : un mot, je vais le dire, je vous aime... Salut cousins de la douce France ! Alors que je marchais, par temps gris, par temps sec, m'ennuyant un dimanche comme un enfant dans les rues de ma patrie, je me suis dis: «pourquoi n'entrerais-je pas dans ce grand café virtuel qu'est le site charles-trenet.net, question d'y jeter un oeil vert. Sans doute y resterai-je tout ébloui de voir que je ne suis pas seul sur cette bonne planète à vouer un culte au fou chantant.»
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par Claude LE SAINT, alias Fidel
Adolescent à cette époque et bien évidement sans ressource, j'avais trouvé, par hasard, un moyen de m'offrir, à très bon compte, un bonheur tant attendu. Certes, je n'étais pas installé de façon très confortable mais tout de même j'étais parvenu à réaliser mon plus beau rêve. En effet, il m'avait fallu attendre mes seize ans pour finalement voir en vrai mon idole, celui que ma famille portait aux nues et dont j'entendais parler depuis mes premiers biberons : Charles Trenet.
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S'il est né à Narbonne, c'est à Perpignan que le fou chantant a passé une grande partie de sa jeunesse. Puis, lorsque la vedette s'est installée à Paris et a parcouru le monde, c'est toujours dans cette région qu'elle aimait se ressourcer... lorsque les cigales du tourisme estival étaient parties. Alors, Charles aimait retrouver de vieilles connaissances, parler, rire et partager des souvenirs communs dans des lieux familiers. Aujourd'hui, ceux qui l'ont fréquenté se souviennent et témoignent ...
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par Nicolas Paquin (alias Charles Blondeau)
A Montréal, notre correspondant Québéquois est allé voir "Le Fou Chantait" de François Maranda. Un spectacle intimiste en forme d'hommage que nous avions annoncé sur ce site. Il nous livre aujourd'hui une critique intéressante et motivée qui donne envie de dévouvrir ce spectacle en Europe. Un jour peut être ? Avis aux producteurs!
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Un membre actif de ce portail, l'ami Christian Radoux, nous recommande vivement la lecture de "Ma 5e République" (Editions Hoëbeke, 2001). C'est un bouquin de Cabu, vous savez bien, ce dessinateur engagé et très caustique, bien connu des lecteurs de Pilote, Charlie-Hebdo , Hara-Kiri et du Canard Enchaîné . C'est l'occasion de rappeler que Cabu voue, lui aussi, un véritable culte au talent du grand Charles. Quelques exemples choisis...
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Ce lundi 18 février, il y aura tout juste un an que le poète ailé s'est envolé. L'hebdommadaire belge "Ciné-Télé-Revue" s'en souvient et, du même coup, nous fait l'honneur de quelques lignes dans sa rubrique "Cyber" de cette semaine. Bienvenue dès lors aux lecteurs de cette revue qui nous rejoignent aujourd'hui et découvrent ce portail ! Pour rendre hommage, à notre manière, au Fou Chantant, nous publions, ci-après, le petit texte qu'un visiteur resté anonyme nous a fait parvenir. Un coup de chapeau touchant et sympathique.
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Dans la plaquette publiée par les Editions Salabert, qui édita Trenet de 1932 à 1945, Jean-Claude Hemmerlin se livre à un exercice amusant : comparer Trenet à Flaubert. Voici quelques extraits de ce beau texte écrit à l'occasion des 80 ans de Charles :
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Christian Radoux nous envoie la page de couverture que "Charlie-Hebdo" avait dédiée à Charles, au lendemain de son décès. Elle est due au dessinateur Cabu qui a également signé, avec son talent et sa verve habituelle, les illustrations pour l'excellente biographie que Richard Cannavo a consacrée à l'artiste ("Monsieur Trenet", Lieu Commun, edima, Paris, 1993).
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par Christian Radoux
Charles Trenet est mort. C'est difficile à réaliser. Il chantait - et enchantait - déjà bien avant ma naissance; j'avais fini par le croire immortel... Immortel, tout comme les petites merveilles que nous lui devons. C'était un vrai poète, un magicien des mots, des idées, des contes, des images. C'était aussi un musicien-né.
La fraîcheur, la diversité, le charme de ses mélodies en faisaient oublier, et c'est très bien ainsi, une science de l'harmonie, du contre-chant, de la modulation vraiment étonnante car il y était largement autodidacte. Le don, à l'état pur !
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par Antoine Mondor
19 février 2001 : quelle importance ?
Pour chacun d'entre-nous, le rendez-vous est pris : tôt ou tard, notre soleil a rendez-vous avec la lune.
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