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par Bruno Jamin
A la lecture des paroles de cette chanson qui n’a pas (encore) de musique, vous comprendrez que je suis fan de Monsieur Charles. (Je ne suis pas le seul dans le coin !)
Avec un bémol : je ne suis pas d’accord, mais alors là pas d’accord du tout avec le Fou Chantant quand sur scène il présentait « ses petites chansons ». "Petites" !? Modestie sans doute pour des textes écrits avec des mots tout simples et une sacrée dose de génie !
Alors, en comparaison, comment faudrait-il que je présente ma « prose » ? Voici une « microscopique chanson » écrite dans ma tête, par petits bouts, au cour de mes promenades non loin du Canigou… Monsieur Trenet, je vous en veux un peu : de là-haut, vous auriez pu m’inspirer davantage ! Mais si le talent n’y est pas, le cœur (gros) y est bien présent…
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C’était en février
Il venait de neiger
Je passais la frontière
C’est comme si c’était hier
Voilà que j’arrivais en France
Cher pays de ton enfance
Quand j’ai entendu à la radio
Un truc pas rigolo
Ils disaient que tu t’étais éteint
C’est vraiment pas malin !
Quelque part à Créteil…
Plus rien n’sera donc pareil…
J’ai versé une larme
Quand t’as rendu les armes
Au volant de ma Golf claire
J’ai fredonné quelques airs
Tu sais, ça m’faisais mal
Que tu t’étais fait la malle
Et puis au bout de la route
Le lendemain, sans doute
J’ai retrouvé une silhouette, bleue à ton goût
Il est toujours bien là, ton Canigou
Ta fière montagne
Qui chante au vent d’Espagne
Excuse-moi si je te dis « tu »
Maintenant que tu n’es plus
On n’se connaissait pas
Mais sache que j’suis un peu comme toi
J’aurais bien aimé te rencontrer
Te dire qu’ « la mer », c’est pas ma préférée
J’aime mieux « le piano d’la plage »
Mais là, c’est bien dommage
On ne verra plus la dame blanche
Rouler le dimanche
Sur la route de Sète
Ou la Nationale sept
La tramontane est tombée
Quand tu t’es en allé
J’étais triste, quand t’es parti
Voir les anges au paradis
J’ai même versé une larme
Quand t’as rendu les armes
Tu sais, quand j’étais gamin
Au lieu de bloquer les examens
Avec les copains, on faisaient les chanteurs
On était jeunes, pas d’amplificateurs
On écrivait des p’tits poèmes
Avec les mots qu’on aime
Disons qu’on s’entrainait
Là j’pourrais plus, seul sans Trenet
Que reste-t-il de tout cela
Charles, Dis-le-moi
Depuis qu’t’as disparu
Tes chansons courent toujours dans les rues
Hé oui, même si t’es plus là
Avec les cd, les MP3
Tu chantes soir et matin
Tu chantes sur mes chemins
Des souvenirs de ta tendre enfance
Dans cette douce France
Tomber du ciel.
J’voudrais qu’tu tombes du ciel.
Reviens nous en fantôme blanc
Toi qui les aimais tant
Tes fantômes qui hantent sans frapper
Reviens donc nous enchanter
La tramontane est tombée
Quand tu t’es en allé
J’étais triste, quand t’es parti
Voir les anges au paradis
J’ai même versé une larme
Quand t’as rendu les armes
Bruno Jamin
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