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Posté le 19/7/2010 à 16:11

Trenet, il avait le mal mauve. Il n´etait si joyeux, mais malheureux, et un grand poète...voila c´est tout. Il l´a chanté ouvertement dans Okahana ...et autres chansons.



[Edité le 19/7/2010 par Perpignan]




Icon depicting mood of post Posté le 19/7/2010 à 15:47

Cher Summicron... fidèle,

Tout à fait d'accord avec vous. L'article du "Monde" est bien écrit, ce qui n'est pas un scoop, MAIS, je vous donne tout à fait raison dans l"analyse du fond.

Là-dessus, je renvoie tout le monde aux deux articles, rédigés pour ce site par Bruno Jamin... histoire de remettre, une fois pour toute, l'église au miileu du village :

TRENET COLLABO ? PEDO ?... VAMPIRE ? :
http://www.charles-trenet.net/modules.php?op=modload&na me=News&file=article&sid=52&mode=thread&order=0&thold=0

POURQUOI JE SUIS GAI... Trenet et l'homosexualité
http://www.charles-trenet.net/modules.php?op=modload&na me=News&file=article&sid=46&mode=thread&order=0&thold=0

Et j'en profite pour remercier Bruno d'avoir écrit ces articles ass ez difficiles. Je l'avais encouragé à le faire pour, justement, couper l'herbe sous le pied de ceux qui font leur quotidien de la rumeur, la calomnie... et les propos d'égouts.

Votre webmaster, Dominic




Posté le 16/7/2010 à 18:05

L'article du Monde est un tissu d'inepties

Déjà le titre : La douce cruauté d'un Peter Pan fait l'hypothèse que Trenet était un homme-enfant pervers à la Michael Jackson...Or on n'en sait rien.
L'auteur en rajoute une couche en parlant de pervers polymorphe....Rien que ça !

Ensuite, on parle de "rupture" d'avec Johnny Hess comme s'il avait été en couple. Or Trenet ne pouvait que rompre puisqu'il devait accomplir son service militaire, caserne , régiment comme il le dit dans sa chanson écrite après la mort de Johnny. Et puis la mode des couples "chanteur debout-chanteur ass is" commençait sérieusement à faiblir.

Et enfin on nous reparle du procès des années '60.

Certes, Trenet a été imprudent en s'affichant, là où d'autres artistes ont été plus discrets (Jean Sablon, André Claveau). Mais, à la fin, il n'y a pas eu mort d'homme. Trenet était gay et aimait s'entourer de jeunes gens. Et alors ?

Enfin, sur l'Occupation, Trenet a tout fait pour ne pas chanter devant des uniformes vert-de-gris. Il a été à Berlin avec Edith Piaf pour chanter devant les prisonniers français. probablement contraint et forcé. Et c'est tout.

Certes, là encore, Trenet a été victime de son humour. S'il a écrit : "ni mort ni juif" (ce qui est très maladroit, voire choquant aujourd'hui), c'est parce que des journaux (déjà !) l'avaient annoncé comme mort, puis l'avait accusé d'être juif. Il avait dû prouver qu'il n'était pas juif pour continuer à chanter. Sombre époque.

Heureusement, il nous reste l'oeuvre.




Posté le 11/7/2010 à 17:57

Merci, Dominic pour les bribes d'interviews que vous avez mis sur Facebook, et qui montre un peu l’homme compliqué.

J’ai remarqué dans l’émission de "la joie de vivre de Charles Trenet" (sur vol 9 de l’intégrale Frémeaux) que déjà en 1953 on voit ces deux points de vues. La femme qui parle au début de l’émission dit que c’est simple parler de la joie de vivre de Charles Trenet puisque tout ses chansons parlent de joie de vivre. Et puis, dans la même partie (la première) de l'émission, François Perrier lit des extraits du Zone d'Apollinaire, et dit que la deuxième évoque presque Charles Trenet:

quote:
Maintenant tu marches dans Paris tout seul parmi la foule
Des troupeaux d’autobus mugissants près de toi roulent
L’angoisse de l’amour te serre le gosier
Comme si tu ne devais jamais plus être aimé
Si tu vivais dans l’ancien temps tu entrerais dans un monastère
Vous avez honte quand vous vous surprenez à dire une prière
Tu te moques de toi et comme le feu de l’Enfer ton rire pétille
Les étincelles de ton rire dorent le fond de ta vie
C’est un tableau pendu dans un sombre musée
Et quelquefois tu vas le regarder de près


Trenet paraît, je crois, plus confortable en parlant de la joie, mais il accepte également tous les deux perspectives.




Posté le 15/6/2010 à 18:54

Je ne sais plus quel article de presse, peut-être au moment de sa mort ?, établissait une intéressante comparaison entre Charles Trenet et Thierry Le Luron.
Tous deux affichaient le même sourire éclatant dans la lumière, tous deux se faisaient construire des palais dans lesquels ils se cloîtraient souvent seuls, tous deux réservaient leurs amours à l'ombre et à la discrétion de ces palais...
Bien à vous,
Frédérick Sucre.




Posté le 29/3/2010 à 08:31

quote:
Ce qui compte aujourd´hui, c´est l´oeuvre ! Au début, Trenet faisait aussi des chansons simples, gais et humoristes reussis. Mais d´après 1970, c´est le sentiment doux-amer qui regne. Les chansons "joyeux" de cette époque frisent la caricature. Mais le vrai Trenet, c´est dans les chansons tristes: Aux fontaines de la cloche, Coeur absent, Le temps qui passe, Fidéle, Okahana, Les pelouses sportives...


"Coeur absent" est une chanson magnifique ! A mes yeux, c'est l'une des meilleures des années 1970-1980.






Posté le 28/3/2010 à 00:50

Je crois que c’est parce qu’il était comme vous et mois que son œuvre est si émouvant, n’est-ce pas? Ce sont les mêmes peines et joies que nous sentons - mais nous n’avons pas tous les mêmes dons de voir les détails et les mettre en chansons !

[Edité le 28/3/2010 par Jeannette]




Icon depicting mood of post Posté le 27/3/2010 à 11:59

Pour ce qui est de cette période sombre et hypocrite qu’était l’occupation. Je pense que Charles Trenet a eu le courage de s’expliquer dans une chanson datant de 1993 et qui s’intitule « nous on rêvait ».

Je trouve ass ez déplorable tous ces journalistes qui considèrent comme « collabos » les artistes qui ont continué de faire leur métier, après que le gouvernement Français n’ait rien pu faire pour empêcher les Allemands de rentrer dans Paris.
Quelle chance les courageux critiques de cette période ont ils de n’avoir pas vécut à cette époque. Qu’elle était le choix le moins critiquable ? Continuer de vivre normalement pour montrer à l’occupant que la vie continue malgré tout, ou fuir et avouer sa défaite et la domination de l’ennemi ? Franchement entre les deux mon cœur balance…

Quand à Charles Trenet, n’a il pas créé sa chanson « Douce France » durant l’occupation ?
La critique qui revient sans arrêt des cartes de visites que CT avait fait imprimer « Charles Trenet ni mort ni juif » n’était il pas le pied de nez d’un homme d’esprit courageux aux imbéciles jaloux qui l’accusèrent successivement d’être mort et d’être juif pour se débarrasser de lui ? je ne vois la aucune marque d’antisémitisme.

La période de la libération a vu s’allonger une liste d’artistes français (Pagnol, Guitry, Chevalier, Darrieux, Cocteau, Giono, et j’en passe …) qui ont continuer de divertir leur peuple pendant la guerre et qu’on a jugé de « collaborateurs », c’est déplorable… Evidemment, Charles Trenet, riche et célèbre, n’a pas échappé à cette chasse aux sorcières.

Eh oui chers journalistes… Trenet a aussi eu la malchance d’être homosexuel dans une époque fermée sur ce sujet. Si c’était aujourd’hui vous n’oseriez même pas parler de ses « attouchements sexuels » sur un jeune homme de 20ans, de peur de vous faire traiter d’homophobe .
Notre amie Jeannette à précédemment cité les paroles d’une chanson de Trenet qui s’intitule « mon opérette », dans un autre passage j’y décèle également un aveu de CT sur son attirance pour les beaux jeunes hommes : Il y a vraiment très peu de choses qui me dérangent, Suis-je fou d’offrir parfois quelques roses à des anges? Pourquoi n’aurais-je pas aussi
Le droit d’avoir un grand bonheur ainsi…

Il faut se mettre à l’évidence, Trenet était un homme comme nous tous, l’homme public dans une zone de lumière et une vie privée avec des zones d’ombres. La seul différence de Trenet avec nous, c’est que grâce à ses souffrance il composé et nous a laissé des chefs d’œuvres qui traverseront le temps.




Posté le 26/3/2010 à 22:10

quote:
Oui, Trenet était un génie mélancolique, parfois même plus...il n´était certainement pas un homme heureux...souvent j´ai de la peine en regardant les VHS de ses entretiens francs, dans les années 70, ou il s´est pas caché...


J'aimerais voir ces entretiens. Peut-être ils sont cités par Cannavo. Je vais chercher.

quote:
Ce qui compte aujourd´hui, c´est l´oeuvre ! Au début, Trenet faisait aussi des chansons simples, gais et humoristes reussis. Mais d´après 1970, c´est le sentiment doux-amer qui regne. Les chansons "joyeux" de cette époque frisent la caricature. Mais le vrai Trenet, c´est dans les chansons tristes: Aux fontaines de la cloche, Coeur absent, Le temps qui passe, Fidéle, Okahana, Les pelouses sportives...

Un coté complètement ignorés par le public!


Je crois que c’est curieux qu’on trouve les chansons telles que Que veux-tu que je te dise, Le temps qui passe nous a volé, Aux fontaines de la cloche, Cœur absent... sur un CD intitulé Juste pour rire !

Je pense aussi a une autre chanson des années 70 : Mon opérette, « Quand je repeins le ciel c’est pour qu’il soit bleu... Et de mes larmes je fais d’étrange colliers Qu’on voit briller. »




Posté le 26/3/2010 à 15:03

quote:

Je suis d'accord ! L'oeuvre de Trenet est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît - l'homme également.

On est bien loin de la caricature grand public du "fou chantant".

D'ailleurs, pour ma part, je retiens plus de son oeuvre un génie mélancolique - que de la joie.


Merci pour ces mots justes.

Il y a beaucoup des articles sur ce sujet, paru á son déces, mais aussi paru de son vivant.
Je vais citer quelques passages mais il me manque le temps en ce moment.

Oui, Trenet était un génie mélancolique, parfois même plus...il n´était certainement pas un homme heureux...souvent j´ai de la peine en regardant les VHS de ses entretiens francs, dans les années 70, ou il s´est pas caché...

Ce qui compte aujourd´hui, c´est l´oeuvre ! Au début, Trenet faisait aussi des chansons simples, gais et humoristes reussis. Mais d´après 1970, c´est le sentiment doux-amer qui regne. Les chansons "joyeux" de cette époque frisent la caricature. Mais le vrai Trenet, c´est dans les chansons tristes: Aux fontaines de la cloche, Coeur absent, Le temps qui passe, Fidéle, Okahana, Les pelouses sportives...

Un coté complètement ignorés par le public!

(Merci Jeannette et Rayan, il faut parler de Trenet et laisser vivre le forum).

[Edité le 26/3/2010 par Perpignan]




Posté le 25/3/2010 à 10:51

quote:
D'ailleurs, pour ma part, je retiens plus de son oeuvre un génie mélancolique - que de la joie.


Moi aussi. Souvent la joie dans ses chansons paraît être très fragile, un masque, essayant d’échapper à la tristesse, la peine. Mais la tristesse n’est jamais loin.




Posté le 25/3/2010 à 10:17

quote:
J’ai découvert Trenet l’été dernier, et c’était un article comme ça qui m’a donné l’idée qu’il vaut la peine de chercher les paroles et faire un peu d’effort pour comprendre le français. Mais, si on comprend le français, et si on attend un peu les paroles, c’est bien evident qu’il y a non seulement d'la joie. Et puis, je ne comprends pas pourquoi ces journalistes sont surpris quand un homme intelligent et sensible voit qu’il y a le noir, le blanc, et le gris dans la vie. Dès ses premières chansons, on trouve le bonheur, la tristesse, le mort, la solitude &c, mais, après tant d’années et tant de chansons, il paraît que c’est toujours étonnant.

C’est vrai que les chansons ont un niveau de bonheur, et que si l’on regard un peu plus, on trouve ass ez souvent d’autre choses. L'article du Monde considère ça cynique, mais j’aurais dit plutôt subtil. Ce n’est pas un défaut d’avoir plusiers niveau de sens. C’est là l’intérête dans son œuvre.



Je suis d'accord ! L'oeuvre de Trenet est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît - l'homme également.

On est bien loin de la caricature grand public du "fou chantant".

D'ailleurs, pour ma part, je retiens plus de son oeuvre un génie mélancolique - que de la joie.




Posté le 24/3/2010 à 17:07

J’ai découvert Trenet l’été dernier, et c’était un article comme ça qui m’a donné l’idée qu’il vaut la peine de chercher les paroles et faire un peu d’effort pour comprendre le français. Mais, si on comprend le français, et si on attend un peu les paroles, c’est bien evident qu’il y a non seulement d'la joie. Et puis, je ne comprends pas pourquoi ces journalistes sont surpris quand un homme intelligent et sensible voit qu’il y a le noir, le blanc, et le gris dans la vie. Dès ses premières chansons, on trouve le bonheur, la tristesse, le mort, la solitude &c, mais, après tant d’années et tant de chansons, il paraît que c’est toujours étonnant.

C’est vrai que les chansons ont un niveau de bonheur, et que si l’on regard un peu plus, on trouve ass ez souvent d’autre choses. L'article du Monde considère ça cynique, mais j’aurais dit plutôt subtil. Ce n’est pas un défaut d’avoir plusiers niveau de sens. C’est là l’intérête dans son œuvre.

Je remarque qu’on cite Y'a d'la joie entre des “chansons de la gaieté populaire,” qui “ne reflètent pas l’ensemble de l’œuvre.” Trenet disait de cette chanson, “La joie, oui, mais d’être mort. Au bout du compte, c’est vrai que c’est de l’optimisme. L’optimisme de l’au-delà.” (Libération, 1981, cité dans Trenet sur paroles)

Enfin, je ne trouve pas que c’est vraiment sombre de dire qu’il y a tout sortes de choses dans la vie. C’est pourtant troublant quelquefois, parce qu’il y a des choses qui ne sont pas toujours agréable dans la vie, et dans nous-mêmes. “Au rythme de l’ombre et de la lumière, l’homme s’est modelé cette âme dont il est si fier. De la clarté à l’occulte, elle passe par toutes les demi-teintes des crépuscules. Pas plus que la terre ne peut choisir entre la nuit et la jour, l’homme ne peut se décider entre le bien et le mal. Tour à tour, il les éprouve et s’en délecte, par le jeu d’un mécanisme identique à celui des phases planétaire. Sans guerre, pas de paix possible, pas de clair de lune sans soleil."

Pardonnez-moi si je ne m’explique pas très bien. J’espère que vous pouvez comprendre ce je essaye de dire. Il est plus facile pour moi quand les francophones font ces discussions, et je peux rester lectrice .

[Edité le 24/3/2010 par Jeannette]




Posté le 24/3/2010 à 08:37

Alors, il n'y a personne pour commenter cet article ? Il y a pourtant de la matière !




Icon depicting mood of post Posté le 19/3/2010 à 08:57

Bonjour à tous !

Permettez-moi de me présenter, je me nomme Rayan et suis nouveau venu sur votre site.

J'ai bientôt 36 ans et suis un inconditionnel de Charles depuis l'âge de 18 ans.

J'en viens à mon sujet :

Lorsque Charles Trenet est décédé en 2001, j'ai récolté et conservé énormément d'articles de journaux qui commentaient son décès.

Voici un article troublant, tiré du journal "Le Monde" du 19.02.2001 :

La douce cruauté d'un Peter Pan

Il y a l'image officielle d'un Trenet toujours de bonne humeur. Et puis la face sombre, grinçante, cruelle et ironique de ces « folles complaintes » que l'on croit joyeuses. Réputé homme de lumière, Trenet a sans cesse cultivé sa part d'ombre, et la nôtre. Dans la revue Europe de mai 1996, le poète Marc Alyn s'interrogeait sur ce grand transparent qui demeure un mystère en pleine lumière.

Eternel enfant mangé aux mythes, légende dorée hantée de masques et de loups . Il y a donc une énigme Trenet, si épaisse qu'elle génère le malaise.

Que dit Trenet ? Que le monde est dur, pourri, mais que nous avons la tristesse joyeuse. Charles Trenet, après sa rupture avec Johnny Hess, devint très vite le chanteur-symbole du gouvernement du Front populaire, serviteur du swing à la mode. Fleur bleue, Vous qui passez sans me voir, Y'a d'la joie se sont imposées comme les chansons de la gaieté populaire. Mais elles ne reflètent pas l'ensemble de l'œuvre d'un auteur qui est davantage un pervers polymorphe. Elevé au rang de poète national, Charles Trenet a pourtant longtemps effrayé une partie du public français. Car il transmet des sensations confuses, insupportables, comme l'est l'idée de la dépression chez les jeunes enfants. Charles Trenet s'était cyniquement attaché à ne toucher qu'une poignée d'auditeurs ass ez intelligents pour saisir au vol des messages de mort glissés dans une chanson qui balance. L'exercice de camouflage le plus souvent cité est celui de Je chante, chanson d'une gaieté flamboyante, où un saltimbanque incriminé par les moustaches policières se pend et trouve le repos et la jubilation dans la mort. Simplement déclamée, privée de la gaité des arrangements, le poème devient marche funèbre. Mais il y en a d'autre : « Papa pique et maman coud » révèle le drame d'un jeune homme poursuivi par sa mère jusque dans sa nuit de noces ; « L'Abbé à l'harmonium » est une satire de l'homosexualité ecclésiastique, et un constat des possibles brimades écolières.

Trenet est une porte ouverte sur une France pesante, qui l'étouffa et fit de lui un personnage à la fois attachant et détestable, qu'un procès suivi d'un non-lieu pour attouchements sexuels sur mineurs, intenté dans les années 60 par un ancien secrétaire, avait lourdement pénalisé auprès du public. De même, bien du flou avait entouré son attitude lors de l'Occupation. L'historien de la chanson Daniel Nevers raconte que Paris-Soir avait annoncé sa mort dans un accident d'avion à la une. Lassé, le « fou chantant » fit imprimer de curieuses cartes de
visite : «Charles Trenet, ni mort ni juif ». Mal lui en pris, poursuit Daniel Nevers : « Un exemplaire arriva jusqu'à un réseau de Résistance qui le transmit à Londres. Peu après, Trenet fut pris à partie sur les ondes de la BBC, accusé de collaboration et d'antisémitisme. »

Qu'en pensez-vous, c'est plutôt sombre non ?



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