nobarge - 22/4/2012 à 22:30
En furetant sur le net je découvre que lors d'une tournée en 65/66 Trenet
s'est entouré d'un groupe de jeunes rockeurs fantaisistes "Les Piteuls" et
qu'il leur a donné une chanson intitulée Renaud la guerre qu'ils ont
enregistré en 67 chez Polydor sous le nom de Pierre, Paul ou Jacques.
Quelqu'un a-t-il déjà entendu ce titre ? est-ce un titre primitif pour ce
qui deviendra Renaud, Renaud en 71 ?
Perpignan - 5/6/2012 à 11:43
Vous êtes tous formidable avec vos trouvailles, cher Trénetistes.
Malheureusement, je n´ai jamais écouté cette chanson.
Pierre, Paul ou Jacques, Renaud la Guerre / Je suis turc / Toi si belle /
Ta culotte Charlotte, Polydor 27327
Le groupe a plus tard accompagné Polnareff, et puis deux d´eux ont formé
"Il était une fois."
Duncker - 12/6/2012 à 13:05
Pour répondre à Nobarge : Oui, « Renaud la guerre » c’est un titre
primitif. C’est dans l’émission de France Inter « Les 400 coups » du
21.04.1967, animée par Claude Chebel, que Charles a interprété cette
chanson qu’en 1971 il enregistrerait pour le label CBS (Album Fidèle S
64383) dans une toute autre version musicale, plus rapide, plus rythmé,
avec plus de punch, et portant alors comme titre « Renaud, Renaud », dont
voici le texte :
Renaud, Renaud, du temps de la guerre
Le roi disait qu’il était ton ami.
Mais à présent, il ne songe guère
Aux jours de gloire finis.
Renaud, Renaud, tu bats la campagne
Sans foi ni loi, seul, tu ronges ton frein
Jadis tu pris la mort comme compagne
Depuis ce temps n’est plus qu’un refrain.
L’oiseau des champs le sait et le chante
L’oiseau des mers le redit à son tour.
Mais au printemps, la vie n’est méchante
Que si l’amour fuit l’amour.
Adieu le mort, adieu triste guerre
Dans les jardins, tout fleurit jeune et beau,
Le monde est pur et les hommes espèrent
Rien n’est perdu, tout redevient nouveau.
Renaud, Renaud, le temps des vendanges
Fera demain la richesse de ton cœur
Tu fus démon, tu deviens un ange,
Oublie le temps des rancœurs.
Oublie, oublie ces jours du bel âge,
Oublie ce mal qui fut tien pour un temps,
Le grand pardon de la vie sauvage.
Renaud, Renaud, c’est l’amour qui t’attend.
Editions Raoul Breton - 1971
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