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Que n'a-t-on dit, que n'a-t-on écrit sur Trenet, son oeuvre, sa vie, sa légende ... ?
Pour vous guider dans le vaste choix des biographies en tous genres, voici une bibliographie sélective (et non exhaustive) autour de Charles Trenet. Certes, les premiers livres cités sont épuisés mais, avec un peu de persévérance, vous dénicherez assez facilement ces ouvrages dans votre bouquinerie préférée... ou encore sur le net.
Personnellement, mes préférences s'orientent, d'une part, vers la superbe (et probablement définitive) biographie de Richard Cannavo ("Monsieur Trenet") et, d'autre part, vers l'approche originale de Jacques Pessis ("L'âme du poète"). En vous procurant ces deux oeuvres, vous serez déjà très largement informés. Laissez nous vos commentaires et faites-nous également partager vos impressions sur tel ou tel bouquin. Bonne lecture et bonnes découvertes !
BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE CHARLES TRENET
CHARLES TRENET
par Marc Andry
Collection "Masques et visages" - Editions Calman-Levy, 1953.
Lu en 4ème de couverture : :
Nombreux sont ceux qui, depuis 15 ans, suivent avec passion la carrière de Charles Trenet. Ses chansons, ses films, ses livres ont tissé autour de lui une sorte de légende moderne pleine de poésie et de séduction.
C'est cette légende - une légende vraie – que Marc Andry ressuscite dans ce livre, à la fois exacte, vivante et pleine de charme, que Charles Trenet présente lui même dans une préface, et dont il a voulu augmenter l'intérêt en y ajoutant trois poèmes inédits.
Comment, le fils d'un paisible notaire de province est devenu un chanteur fantaisiste de classe internationale ? Pourquoi il a transformé la chanson ? C'est ce que l'auteur nous explique au fil d'une suite de photographies vivantes et d'anecdotes qui composent de Charles Trenet le plus séduisant et le plus complet des portraits : son enfance à Narbonne, ses années de jeunesse à Perpignan, ses débuts avec Johnny Hess à Paris, son triomphe en mars 1938 à l'A.B.C qui le fit connaître du Tout-Paris, l'histoire de ses premiers films et de ses premiers succès, ses rencontres avec Utrillo, Charles Chaplin, Joan Crawford, et tous ses camarades du théâtre, du cinéma et du music hall ; ses voyages aux USA, au Canada, en Amérique du Sud (et tous ses retours attendris vers Paris) ; tout cela est évoqué en une suite de chapitres passionnants qui sont comme autant de séquences d'un film.
Illustré de nombreuses photographies et présentés dans une série qui compte plusieurs succès, ce portrait de Charles Trenet gagnera l'audience de tous ses amis et admirateurs et de tous les curieux de la petite histoire de la chanson.
CHARLES TRENET
par Michel Perez Editions Seghers, 1964, Collcction « Poètes d'Aujourd'hui »
Ré-édition de 1979
Nouvelle ré-édition de 1979 mais sans photo
Edition de 2002, intitulée « Charles Trenet, sa vie, ses chansons », Collection « Seghers : Poésie et Chansons » , complètement revue et ré-écrite par Richard Cannavo
Lu en 4ème de couverture de l'édition de la 1ère ré-édition de 1979 : :
Depuis plus de quarante ans, depuis JE CHANTE et Y A D’LA JOIE, la voix de Charles Trenet, le fou chantant nous régale de sa fraîcheur, de sa fantaisie, de son non-conformisme, bref de sa poésie. Trenet, ce n’est pas la chanson poétique, ce n’est pas la poésie mise en chanson, ce n’est pas la chanson sentimentale ni la chanson engagée, c’est la chanson tout court, rien que la chanson, celle qui résonne « longtemps, longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu »…
Lu en 4ème de couverture de l'édition de 2002 : :
Ce livre propose une anthologie des meilleures chansons de Charles Trenet, les plus connues comme les plus méconnues.
Dans sa présentation, Richard Cannavo, l’un des meilleurs spécialistes du chanteur (il a publié, chez Robert Laffont, « La Ballade de Charles Trenet » grand prix de littérature de l’académie Charles Cros), retrace le parcours de celui qui a « sorti la poésie des bibliothèques pour la descendre dans la rue » , en mettant principalement l’accent sur ses moments les moins familiers : l’enfance et l’adolescence, la période de la guerre de 39-45 et les années 80-90, celle de l’échec de la candidature à l’Académie française, mais surtout de la nouvelle jeunesse du « fou chantant ».
CHARLES TRENET, LA ROUTE ENCHANTEE
préfacé par Serge Gainsbourg
Editions "Le Temps Singulier", 1981.
Lu en 4ème de couverture :
Une présentation de Gainsbourg, une brève biographie, un dossier cinéma, des jugements d'écrivains, enfin une somme de textes de Trenet et de documents, dont nombre d'inédits, font de cet ouvrage, premier du genre, le volume initial et repère de la prodigieuse "route enchantée" de Charles Trenet.
TRENET
par Geneviève Beauvarlet
Editions Bréa, 1983.
LA BALLADE DE CHARLES TRENET
par Richard Cannavo
Collection "Point virgule" - Editions du Seuil, 1988.
Lu en 4ème de couverture :
Pour dire la vie et la carrière prodigieuse de Charles Trenet, Richard Cannavo a choisi de l'inscrire dans l'histoire de ce siècle – qui commence pour Trenet en 1913 – en France et parmi les gens de ce pays, dont il n'est pas un qui n'attache un amour, une amitié à l'une des chansons du poète.
Des derniers éclats de la Belle Epoque aux années folles, des années trente, fiévreuses et inquiètes aux années cinquante qui, par-dessus deux guerres, redécouvrent la frénésie du bonheur, et de la folie yéyé à la nostalgie de Charles Trenet se confond avec celle du pays, elle se fond dans le siècle, escortée de tant d'ombres à jamais entrées dans la légende et qui ont nom : Jean Cocteau, Max Jacob, Paul Léautaud, Montherlant... Le Fou Chantant de 1938 aura eu le privilège, la grâce, d'exprimer l'âme du peuple français et, à travers cinquante ans d'histoire et de chansons, d'être toujours présent.
Les chansons de CharlesTrenet vivent en nous comme les fables de La Fontaine. Elles font partie de notre patrimoine et de notre être. Au-delà du portrait d'un homme hors du commun, c'est ce que Richard Cannavo nous rend sensible dans ce livre qui, parce qu'il est sans complaisance, nous restitue la vérité derrière l'écran du mythe.
TRENET PAR TRENET
par Pierre Saka
Editions n° 1, 1993.
Lu en 4ème de couverture :
Le temps s'était perdu dans un joyeux délai.
La vie était au bord d'une douce retraite.
Les choses et les gens n'étaient plus aussi laids,
Mon âme était fleurie et, par cela, distraite.
Quand l'amour s'en alla, les jours firent silence
Et les airs de jadis moururent dans l'azur.
Adieu chers compagnons de vieille souvenance.
Suis-je mort avec vous ? - Je n'en suis pas très sûr.
Charles Trenet.
L'AME D'UN POETE
par Jacques Pessis
Editions Plon, 1993.
Lu en 4ème de couverture :
Qui se cache derrière les chansons de Charles Trenet ? L'âme du poète est-elle aussi légère qu'il le prétend ? Comment Charles de Narbonne et de Perpignan est-il devenu Trenet du reste du monde ? Pour la première fois en 60 ans de carrière, une réponse est apportée à travers le témoignage qu'il a accepté de livrer à Jacques pessis. Des confidences qui permettent de découvrir que l'auteur-compositeur-interprète est aussi un philosophe du bonheur, l'adepte d'un art de vivre qu'il serait temps d'enseigner à l'école. (...)
MONSIEUR TRENET, biographie
par Richard Cannavo.
Illustrations de Cabu.
Lieu Commun - Edima, 1993.
Lu en 4ème de couverture :
Pour écrire cette véritable somme sur le Fou Chantant, Richard Cannavo, journaliste au Nouvel Observateur, a mené une gigantesque enquête de plusieurs années qui l'a mené de Narbonne à Perpignan et de La Varenne au Canet.
De Johnny Hess, le compagnon des premiers pas du duo Charles et Johnny, à Emile Hebey, son impresario de toute une vie, de Mme Breton, son éditrice, à Guy Luypaerts, son pianiste des jours heureux, Richard Cannavo a rencontré des dizaine de témoins de sa vie et de sa prodigieuse carrière, et même des amis de son père, présents dans sa petite enfance ! Des témoins, hélas, aujourd'hui presque tous disparus. C'est aussi ce qui rend ce livre unique : il serait désormais impossible à refaire.
CHARLES TRENET, La Vie qui Chante
par Fabienne Pavia
Editions Solar, 1993.
Lu en 4ème de couverture :
(...)Cet ouvrage vous plonge dans l'oeuvre du Fou Chantant au travers de nombreuses photos : pendant son enfance du côté de Narbonne, à ses débuts en duo avec Johnny Hess, sur scène, en France et lors de ses nombreuses tournées à travers le monde, à l'écran où il a tourné plusiers films, avec des amis du music-hall ou parmi ceux qui ont marqué sa vie...
Une promenade en chansons qui commence dans les années trente et nous mène jusqu'à aujourd'hui où Charles Trenet n'en fini pas de nous étonner par sa vivacité et sa capacité à se renouveler. Avec en plus les témoignages des artistes et des personnalités de tous horizons qui l'ont admiré.
Un livre riche d'images et de souvenirs qui ravira les admirateurs de Trenet et permettra aux autre de découvrir un grand artiste de notre siècle.
LE GRAND CHARLES, Le roman de Charles Trenet
par Stéphane Hoffmann
Albin Michel, 1998.
Lu en 4ème de couverture :
Y'a d'la joie, Nationale 7, Mon coeur fait boum...
Qui ne connait par coeur les chansons de Trenet, irrésistibles refrains de gaité et de bonheur ? Depuis plus de soixante ans déjà, lefou chantant sillonne les routes de France et de Navarre avec la même insouciance.
Ce Narbonnais que ses parents destinent à la carrière de notaire ou d'architecte mais qui rêve déjà d'être élu au 33 tours n'a pas sa langue dans sa poche. Au marchand de vin qui lui demande s'il veut du blanc ou du rouge, il répond : Aucune importance, c'est pour un aveugle. Un artiste est né.
C'est avec un humour et une joie de vivre dignes du swing troubadour, que Stéphane Hoffmann l'évoque, sous toutes ses coutures.
Trenet, sa vie, son oeuvre, comme une incitation permanente à l'allégresse en un seul petit livre qui mêle bonne humeur et nostalgie et qui donne envie de... chanter soir et matin...
LE TRENET,
illustré par Natali - Recueil de 19 chansons
Mango Jeunesse, 1999.
Lu sur Amazon.fr :
Son image, à l'égal de ses chansons ont fait depuis longtemps le tour du monde. Charles Trenet peut s'enorgueillir d'avoir fait swinguer et valser, danser et rire, chanter et rêver des millions de personnes, de tous les âges. Le secret de l'artiste ? La joie, partout, toujours, qu'il répand, distille, abandonne dans chacune de ses chansons comme un feu d'artifice. C'est cette atmosphère particulière, ensoleillée, joviale et gaie que Natali, artiste fine et intuitive, fait passer dans ce charmant ouvrage. Ses illustrations ont des airs bondissants, qui requinquent, partent et repartent allègres dans un univers peuplé de chansons inoubliables qui transpirent de folle gaieté. Les unes fantaisistes, les autres insouciantes et tendres, toutes cultivent le principe de laisser passer un léger vent de fraîcheur. A la fois hommage à l'artiste du music-hall et introduction à son oeuvre, "Le Trenet" est pure récréation. - Céline Darner
CHARLES TRENET
par Pascal Bussy
Librio, 1999.
Lu sur fnac.fr :
Ce passionnant petit livre dissèque le parcours de ce "grand monsieur", de son enfance à Narbonne à ses derniers concerts triomphaux, en passant par ses débuts au cinéma, sa conquête de Paris dans les années trente, les difficiles années soixante-dix, les voyages, et toutes les excentricités de cet artiste unique et capricieux ! En près d'un siècle, Trenet a signé plus de mille chansons connues. En se penchant sur son style, son image, sa carrière et son ouvre plutôt que sur sa très secrète vie privée, Pascal Bussy raconte l'itinéraire fascinant du "fou chantant", accompagné de ses deux fidèles muses, l'"esprit insouciant du grand Sud" et la "douce mélancolie".
TRENET ILLUSTRE
par Philippe Dupuis - Berberian
Collection "Les chanteurs s'illustrent".
Editions Albin Michel , 2000.
Note de l'éditeur :
Les plus belles chansons du «fou chantant» :
Que reste-t-il de nos amours ?, La Mer, Y'a de la joie, J'ai connu de vous, Une noix, Quand un bateau blanc, Douce France, La folle complainte, Le piano de la plage...
En préface, un article que François Truffaut avait écrit en 1975 dans Le Point où il faisait part de son admiration pour Charles Trenet. «Si j'aime les chansons de Charles Trénet, ce n'est pas seulement qu'elles sont l'ouvre d'une seule et même personne - paroles et musique - mais aussi qu'il est impossible de deviner si la mise en musique à précédé la mise en paroles ou inversement. Comme les films de John Ford, ses chansons rendent dérisoire la vieille querelle de la forme et du fond, car elles sont en même temps une forme et un fond.»
CHARLES TRENET
par Noël Balen
Editions du Rocher, 2001.
Lu sur Amazon.fr :
Témoin de son siècle, le "fou chantant" aura tout connu, les Années folles, le Front populaire, la Seconde Guerre mondiale et les yéyés. La monographie de Noël Balen que rééditent les Editions du Rocher n'oublie pas de replacer l'artiste dans son contexte historique : c'est son premier mérite. Année après année, Balen égrène la vie de Trenet, de l'anonymat à la gloire. Tout est passé au peigne fin, ses succès comme ses échecs, ses espérances comme ses doutes. Mais plutôt que de "statufier" de manière glaciale l'auteur de La Mer, il le rend humain, toujours plus humain. Il peut arriver que l'on se perde dans la multitude de détails de cet ouvrage. Mais le portrait brossé demeure toujours fidèle à ce que fut le personnage : le plus grand chanteur français du XXe siècle. - Pierre Guillaume
CHARLES TRENET... SUR PAROLE
par Jacques Percioy
Editions Didier Carpentier, 2001.
Lu en 4e de couverture :
«Je suis fait pour rayonner. C'est ma nature ! Ma mère m'appelait "mon rayon de soleil"» Reflet de la parole publique d'un fou chantant nommé Charles TRENET, ce livre est une chronique impertinente et fantaisiste... Un étonnant survol du monde des Arts et des Lettres, de la France des années trente à celle de l'an 2000. On y rencontre, en Trenet-vision, Max Jacob, jean Cocteau, Antonin Artaud, Jack Lang, Marie Besnard, Georges Brassens et d'autres figures encore... ainsi qu'un chapeau mou, des fleurs artificielles, le big bang sous les sabots d'un cheval et des pompiers japonais montant au feu en chantant je t'attendrai à la porte du garage. L'humour de haut vol de Charles TRENET, son art de la répartie, son penchant immodéré pour l'esquive et la cabriole laissèrent pantois plusieurs générations de journalistes... «Le poète devient un ange quand il croit à ses propres mensonges.» Le florilège que voici nous ouvre la porte d'un jardin, décidément, extraordinaire.
DE CHARLES D'ORLEANS A CHARLES TRENET, Anthologie et portraits de la poésie française
par Pierre Delanoë
Editions Le Layeur– 2000.
Lu en 4ème de couverture :
Ciseleur de mots et d'images, auteur de chansons reprises et chantées par nombre d'interprètes, Pierre Delanoë nous propose son anthologie de la poésie française. Elle réunit poèmes et chansons, poètes et auteurs portraiturés en vers pour l'occasion par Pierre Delanoë.
CHARLES TRENET, APPELEZ-MOI A 11 HEURES PRECISES
par Christian Lebon
Editions Didier Carpentier– 2008.
Lu en 4ème de couverture :
Certaines rencontres peuvent changer une vie !
Ce fut mon cas quand, pour la première fois, un personnage s'appelant Charles Trenet m'ouvrit, à onze heures précises, le portail de son univers... C'était dans sa maison de La Varenne.
Je souhaite vous parler de cet homme qui devint mon père spirituel les vingt dernières années de son existence.
Je fus le confident et l'ami à qui il faisait part de ses pensées et de ses réflexions pendant des conversations informelles.
Je l'ai suivi au cours de ses anniversaires, de ses vacances, de ses tournées, de ses rencontres avec des célébrités de tous horizons.
J'ai assisté à la naissance de ses dernières chansons et aux cérémonies d'hommages qui lui étaient rendus.
Le 19 février 2001, le rideau de scène s'est fermé sur l'homme de spectacle que vous connaissez.
Je voudrais, dans ce livre, vous faire découvrir l'homme de tous les jours, cet être passionnant, perfectionniste, épicurien, sensible et paradoxal.
BULLES ENCHANTEES
Illustré par Filipandre
Editions DS, 1993
Lu en 4ème de couverture :
«Bulles enchantées», des chansons illustrées avec beaucoup d’humour et d’esprit par Filipandré , pour lequel Charles écrivit cette merveilleuse postface:
Cher Filipandré,
Vos illustrations traduisent dans le bon sens ma façon de voir les êtres et les choses. En un temps où la caricature est en partie devenue féroce jusqu’à l’horrible, dans le mauvais goût ostentatoire et la nullité poétique, vos personnages sont le reflet du bonheur retrouvé, non par hasard, mais rencontré sur le chemin des cœurs purs, amis des rêves, qui nous font oublier les cauchemars prétentieux qui se targuent et se tarent d’une certaine mode apocalyptique...
Merci !
Charles Trenet
CHARLES TRENET
EUROPE - Revue littéraire mensuelle
Numéro 805 – Mai 1996
Lu en 4ème de couverture :
En 1936, Charles Trenet écrit Y'a d'la joie.
L'explosif parti-pris joyeux d'une chanson toute personnelle rententit dans un temps déraisonnable où les inquiétudes politiques et économiques rivalisent avec les conquêtes sociales et les folles espérances. Soixante ans se sont écoulés depuis.
Les chansons de Trenet courent encore dans les rues avec leurs paroles, leurs airs, leurs rythmes, leurs rêves fragiles mais têtus qui savent apprivoiser même la pluie et le malheur. On les fredonne à tout âge comme si elles avaient le pouvoir de poser sur nos vies un peu de leurs couleurs légères et de leur inventivité fantaisiste.
Un Max Jacob, un Jean Cocteau ou un Jules Supervieille, poètes sensibles à la chanson comme le fut Nerval en son temps, ont salué l'art de Trenet.
Et sans doute appartient-il, dans le genre qui a choisi et réinventé, à cette catégorie du grand artiste dont parle Pierre Reverdy dans En vrac, c'est à dire celui après qui on ne peut plus à la fois penser les choses comme avant que son oeuvre apparût, ni écrire de la même façon...
Un jour peut-être gris des années trente, avec autant de bonheur que d'élégance, le Fou Chantant a ouvert l'éventail des possibles.
MADAME LA PLUIE
Illustré par Hélène Vincent
Editions Limaille, 1993
Lu en 4ème de couverture :
Des tableaux vivement coloriés pour illustrer le charme et la nostalgie d'une chanson de Trenet, créée en 1947.
MAM'ZELLE CLIO, Lettres d'amour à Charles Trenet
par André Coutin
Editions L'Harmattan, 2002
Lu en 4ème de couverture :
Charlie vit comme un trappeur dans une cabane en Alaska et n'ouvre jamais un livre. Un jour, il reçoit un paquet de lettres écrites par sa mère, Clio, à l'homme de sa vie prénommé Charles, lettres qui n'ont jamais été envoyées. Ebahi, au fil de sa lecture, Charlie découvre l'histoire passionnante d'une femme amoureuse d'un homme qu'elle n'a connu qu'une seule nuit. Une nuit pour la vie. Cette femme, c'est l'héroïne de la chanson de Charles trenet : " Mam'zelle Clio ".
CHARLES TRENET
Illustré par Pascal Rabaté
Editions BD/Music
Bande dessinée + Double CD
Ce qu'en disait Elisabeth Duncker dans le forum sur ce site :
A première vue, son portrait sur la couverture dérange un peu, Pascal Rabaté l’ayant caricaturé comme un gars squelettique, la pomme d’Adam saillante et les dents pointues, ce qui ne correspond nullement à la silhouette réelle que l’on conserve de lui.
Mais on est tout de suite rassuré en découvrant les illustrations à l’intérieur, qui sont très amusantes, Rabaté ayant bien interprété, et dans un style tout à fait particulier, le personnage de Trenet et l’esprit de ses chansons : Je chante, Miss Emily, Vous oubliez votre cheval, Nationale 7, La route enchantée…
Ce livre contient en outre une biographie (encore !!!), signée Martin Pénet. C’est une biographie plutôt sommaire, ne couvrant que 14 pages et qui est surtout une énumération détaillée des enregistrements de disques, si bien de la période Charles & Johnny, que de Charles lui-même, ainsi que des différents interprètes ayant enregistré une ou plusieurs de ses œuvres, et qui datent essentiellement de l’époque des 78 tours. Car qui se souvient encore d’Yvonne Vionnet, de Jean Lambert, qui cependant gravèrent en 1938 Je chante, Boum, La vie qui va, Il pleut dans ma chambre, enregistrements que même Daniel Nevers ne doit pas connaître.
Naturellement il y a quelques petites erreurs, par exemple ce n’était pas en 1961 à l’Etoile que Charles abandonna son chapeau, mais en 1958 à l’Alhambra.
Fons Godail est évoqué et, en passant, Freddy Lienhart et Maurice Roget.
Le livre renferme 2 CD avec 24 titres chacun, bien entendu uniquement de Pathé Marconi, rien de Barclay, CBS ou même WEA, ce qui fait qu’il n’y a que les anciennes chansons, dont le choix peut tout de même surprendre, puisqu'on y trouve aussi des titres moins connus : Raphaël, Une noix, Pauvre Georges André, La poule zazou, Devant la mer, Quand un bateau blanc, Le piano de la plage, Dis-moi quel est ton nom… Et, oh surprise, il n’y a pas la Mer ni Douce France.
Pour lire le fil de ce post sur le forum
CHARLES TRENET, 50 ans de chansons, 50 ans d'images
Par Jacques Pessis et Jacques Lapelle
Editions Flammarion, 2008
Collection « Beaux livres »
Lu en 4ème de couverture :
Voilà plus de cinquante ans qu'au cri de ralliement Y'a d'la joie, Charles Trenet entraîne sur sa Route Enchantée, des inconditionnels de tous âges. Une carrière exceptionnelle tant par le nombre de ses triomphes internationaux que par sa longévité.
En 1989, au Châtelet et au Palais des Congrès, ce sont ainsi les petits-enfants des spectateurs de 1938 qui font une ovation à un Fou Chantant doué d'une éternelle jeunesse et plus bondissant que jamais.
A soixante-seize ans, ou plutôt à dix-neuf ans et quatre fois plutôt qu'une, treize ans après ce qu'il pensait être ses adieux, il retrouve la place qu'il n'aurait jamais dû quitter, la première...
Il célèbre ainsi dans la joie cinquante ans de chansons auxquelles se mêlent cinquante ans d'images, qui font déjà partie de l'histoire de notre siècle. L'occasion de retrouver pour les uns et de découvrir pour les autres les recoins d'un jardin secret extraordinaire : l'univers d'un chanteur-poète à la culture quasi universelle.
Un philosophe qui a fait de La vie qui va, son art de vivre au quotidien.
UNE NOIX
Illustrations de M. Guiré-Vaka
Editions Hachette, 1974
Collection « Le Vert Paradis » (Jeunesse)
Lu en 4ème de couverture :
Charles Trenet, que Paul Eluard désignait comme l'un de nos tout premiers poètes, nous invite à voyager le temps d'une chanson.
A noix fermée, à livre ouvert,
on y voit la nuit en rond, des soldats bardés de fer,
un voilier noir qui chavire, des abbés à bicyclette,
le quatorze juillet en fête.
traduits en images superbes et gaies.
CHARLES TRENET, UNE VIE ENCHANTEE
par Sandro Cassati
City Editions, 2011
Présentation de l'éditeur : :
Un jeune homme de quatre-vingt-huit ans qui s'est éteint un soir de février 2001.
Né en 1913, l'homme a traversé son siècle à vive allure, dans un vibrant éclat de rire. Le grand Charles emportait son public dans un tourbillon de gaieté et de bonne humeur, faisant oublier les tracasseries du quotidien en élevant l'âme. C'était cela, son ambition. Car Trenet n'était pas un artiste comme les autres : il était avant tout saltimbanque, un troubadour moderne qui a fait descendre la poésie dans la rue pour la mettre à la portée de tous. Cette biographie retrace l'extraordinaire destin du Fou chantant, qui débute dans des cabarets des années 20, se lie d'amitié avec Cocteau et les surréalistes, traverse la guerre et s'impose comme l'une des plus brillantes étoiles de la chanson française. Une vie riche, atypique. Enchantée.
L'AFFAIRE TRENET, Bataille pour un héritage
par Julien Jouanneau
Editions du Rocher, 2009.
Lu en 4ème de couverture :
Pourquoi l'héritage de Charles Trenet est-il placé sous le feu des projecteurs ?
Par son testament daté de décembre 1999, le Fou chantant a fait de son secrétaire particulier son légataire universel, devenant ainsi propriétaire des droits moraux du chanteur et poète, disparu en 2001. Mais en juin 2008, la demi-soeur et le neveu de Charles Trenet se lancent dans une bataille judiciaire autour de la succession de l'artiste : ils estiment que le testament de l'inoubliable interprète de La Mer et Douce France n'aurait pas été rédigé dans les conditions les plus favorables. C'est tout le débat qui alimente cet affrontement judiciaire, entre deux parties qui, si elles s'affrontent avec passion par médias interposés, restent néanmoins animées par un dessein commun : celui de faire perdurer son image et préserver sa mémoire.
Mais, au-delà de Charles Trenet, le dossier interpelle tous ceux qui ont vu l'héritage d'un proche leur échapper. Une affaire qui concerne des milliers de familles, célèbres ou anonymes...
Pour lire quelques extraits...
LA FOLLE JEUNESSE DE CHARLES TRENET
par Bernard Revel
Editions Mare Nostrum -12 bis, rue Jeanne-d'Arc à 66000-Perpignan – 2002.
Lu en 4ème de couverture :
Charles Trenet était la fraîcheur même. A sa mort, le 19 février 2001, un titre comme Y a d'la joie avait 64 ans ; Que reste-t-il de nos amours ?, 59 ans ; Le jardin extraordinaire, 44 ans et Fidèle fêtait son trentième anniversaire.
Ce sont des chansons d'aujourd'hui et de toujours. Il fallait sans doute être le fils d'une Narbonnaise et d'un Perpignanais, mélange détonant de sangs cathare et catalan, avec, d'un côté, la lucidité ironique d'un Pierre Reverdy et, de l'autre, l'imagination débridée de Salvadore Dali, pour savoir capter dans l'air du temps toute l'alchimie qui donnerait son sens à une époque et poursuivrait de son parfum universel des générations entières.
Fou, il l'était surtout sur scène, épousant par sa gestuelle, à laquelle n'étaient certainement pas étrangère les élucubrations de la bande à Bausil au temps de sa folle jeunesse à Perpignan, ses textes délirants et sa musique trépidante.
Des malheurs de son enfance narbonnaise, il tira une philosophie du bonheur selon laquelle il fallait cultiver ses. jeunes années jusqu'à ce que mort s'ensuive. Dès lors qu'on chante chante, la vie n'est pas méchante.
La vie de Charles Trenet (1913-2001), c'est le roman d'un éternel jeune homme.
Pour lire quelques extraits...
TRENET, LE PHILOSOPHE DU BONHEUR
par Jacques Pessis
Editions de l'Archipel, 2011.
Lu en 4ème de couverture :
Le « fou chantant » disparaissait le 19 février 2001. Jacques Pessis rend hommage au poète et à l'artiste au grand coeur : ce coeur qui fait « boum » quand c'est l'amour qui s'éveille ! Et c'est aussi cet amour-là, du public pour l'artiste et de l'artiste pour son métier, qui se raconte au fil des pages de cette biographie. Jacques Pessis évoque celui dont les textes courent encore dans les rues de Ménilmuche, sur les places de Narbonne et dans les couloirs de l'Académie. L'occasion de fredonner à nouveau Douce France, La Mer, Y'a d'la joie... De découvrir les films dans lesquels il joua, comme Bouquet de Joie (1957), de feuilleter ses OEuvres d'éternelle jeunesse ou ses romans Dodo manière ou La Bonne Planète.
Partant de souvenirs et d'anecdotes vécues (le trac, la façon dont lui venait l'inspiration, les voitures, les vêtements, les maisons) Jacques Pessis dessine un Trenet intime.</font
LA FRANCE DE CHARLES TRENET
par Jacques Pessis
Editions Richer / Hoa-Qui / Vilo, 1989
Lu en 4ème de couverture :
Une promenade photographique à travers la France selon quatre critères chers à Charles Trenet :
mer,
montagne,
douce France
... et Paris.
LE ROMAN DE CHARLES TRENET
par Nelson Monfort
Editions du Rocher, 2013
Présentation :
Douze ans après sa mort, le «fou chantant» qui aurait été centenaire en mai prochain renaît grâce à l’enthousiaste biographie écrite par le journaliste sportif.
À quelques semaines près, Charles Trenet et Nelson Monfort sont nés à quarante ans d’intervalle, l’un le 18 mai 1913, l’autre le 12 mars 1953. Par cette biographie profondément empathique, le cadet a voulu dire sa reconnaissance à son aîné.
«C’est un artiste que j’ai profondément aimé, reconnaît-il. À partir de son Olympia 1975 auquel j’ai eu le plaisir d’assister, il ne m’a plus quitté. Et il continue à accompagner ma vie depuis sa disparition. Tout me plaît chez lui, tant ses textes, d’une telle poésie qu’ils se suffisent à eux-mêmes, que ses musiques, alors qu’il ne connaissait pas le solfège.»
De « Je chante » à « Fidèle », en passant par « Y a d’la joie », « Boum », « La Mer », « Douce France », « Que reste-t-il de nos amours » ou « Route Nationale 7 », les chapitres du « Roman de Charles Trenet » s’ouvrent tous sur le texte de l’un de ces tubes que l’on se plaît à fredonner. «Le choix n’a pas été facile, sourit leur admirateur. J’ai essayé de prendre ceux qui illustrent le mieux sa vie.»
On l’aura compris, cette biographie est une déclaration d’amour dont l’enthousiasme ne surprend pas chez un journaliste sportif qui n’en est jamais avare.
TRENET MECONNU
par Vincent Lisita
Éditions Les Échappés (2013)
Présentation :
Pour le centenaire de la naissance de Charles Trenet en mai 2013, Les Échappés publient cette biographie, portrait sans complaisance d’un artiste dans toute sa complexité, plus nuancé que la simple image du Fou chantant. On le connaît auteur, poète, bête de scène, mais Trenet est aussi peintre et dessine les maisons dans lesquelles il vit.
De ses premiers pas sur scène à la période de la Collaboration et à son incarcération à la prison d’Ellis Island à New York, Trenet méconnu nous dévoile – à travers une iconographie riche et inédite, notamment des documents collectés par l’auteur pendant une vingtaine d’années – une facette peu connue de cet artiste à la carrière d’une incroyable longévité.
Préface de Cabu.
PIAF-TRENET, LE DINER EXTRAORDINAIRE
par Jacques Pessis
Don Quichotte Editions (2013)
Présentation :
1958. Avant de faire sa rentrée à l'Olympia, Piaf rôde son nouveau spectacle, comme elle en a l'habitude, dans des petites salles de province. Un soir, elle chante du côté de Narbonne. Charles Trenet, qui passe quelques jours dans sa maison natale, est venu l'applaudir. Ces deux-là ne s'étaient pas croisés depuis des lustres. Et pour cause : ils sont à l'apogée de leurs carrières. Émue par leurs retrouvailles, Piaf lui propose de se joindre au dîner qui suivra le spectacle, avec son équipe qu'elle appelle avec tendresse «ses gueux». La petite bande braillarde entraîne dans sa danse un jeune journaliste qui a su convaincre La Môme Piaf de lui accorder un entretien. Loin de s'imaginer une telle scène, le jeune homme gagne en timidité et assiste, silencieux, à un dîner historique à la table de deux monstres sacrés de la chanson française.
Autour d'un pot-au-feu, des bouteilles de vin et des pichets de bière qui se succèdent, le gueuleton - enfumé par les cigares et rythmé par les éclats de rires - se fait confidence entre bons amis. Piaf et Trenet évoquent la splendeur de leur époque, celle de la chanson française. Cinéma, littérature, music-hall et souvenirs intimes de l'enfance s'entremêlent.
Parfois le banquet se fait grave - l'apprentissage de la vie dans la rue pour Piaf, les sévères années en internat pour Trenet - mais aussi la guerre, celle qui nous rend tous égaux dans le malheur et la souffrance, résonne encore au creux de ses âmes déracinées.
Un dîner extraordinaire qui va se prolonger trois jours, formé sur les confidences telles que l'auteur les a reçues de Trenet.
CHARLES TRENET, A CIEL OUVERT
par Jean-Philippe Ségot
Editions Fayard (2013)
Présentation :
En mai 2013, Charles Trenet aurait eu cent printemps. Et s’il avait atteint cet âge, ce grand amateur de jeux de mots et de calembours aurait aimé qu’on le rebaptise « Le Fou cent ans » ! Si le poète a disparu, force est de constater que ses chansons courent encore dans les rues et sur nos lèvres… Jean-Philippe Ségot a enquêté pendant plus de cinq ans pour retracer le parcours d’un des plus grands auteurs et interprètes du XXème siècle. Entre ses premiers succès qui l’ont lui-même totalement surpris et sa flamboyante renaissance dans les années 1980 et 1990, Charles Trenet a traversé vaille que vaille la période trouble de l’occupation - au cours de laquelle son attitude suscita des controverses -, triomphé à New York, en Amérique du Sud et au Canada, subi la désaffection du public à l’époque du yé-yé, passé deux mois en prison, écrit des romans, peint, et échoué à se faire élire à l’Académie française… Articles de presse oubliés, lettres, témoignages des plus proches amis du chanteur ont permis à l’auteur de découvrir un homme inattendu, aux talents multiples dont beaucoup furent ignorés, ainsi que de révéler sans faux-semblant les aspects plus sombres de celui qui chantait pourtant si bien la joie. Enfin, remontant aux sources de l’inspiration du Fou chantant, il livre la correspondance, inédite, entre le jeune Charles et son premier mentor, Albert Bausil, qui encouragea ses débuts de poète et dont l’école l’influença tout au long de sa carrière.
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